GIROUARD À LA DÉFENSE DE MAXIME LANDRY

MICHAEL JACKSON, UNE TROMPERIE MONTÉE PAR SONY?

Ce qui fait jaser partout sur la planète ce n’est pas la nouvelle frasque de Lindsay Lohan, mais cette rumeur qui court partout et qui voudrait que l’extrait de l’album posthume de Michael Jackson, « Breaking news », serait une pure imposture. Et que ce ne serait pas lui qu’on entendrait, mais bien Jason Malachy, qui est un imitateur connu du roi de la pop. Même la propre mère de Jackson alimente la controverse en prétendant à son tour qu’effectivement, ce n’est pas feu son fiston qui roucoule « on the air ».

Vous voulez mon avis? Je ne crois pas du tout à une quelconque machination de Sony. Ce serait énorme. Et vous figurez si jamais la supercherie était dévoilée? La multinationale perdrait sa crédibilité à jamais. Et les actionnaires retireraient leur confiance. Ça mènerait à un désastre. Mais toute polémique est bonne pour le business et ça fait vendre de la copie. Vous allez voir que la mère Jackson va pouvoir en mettre dans son petit cochon. Cet après-midi, un chauffeur de taxi me demandait mon opinion sur cette affaire. Pensez-vous que ce soit un autre chanteur qui a pris sa place, qu’il m’a demandé? J’ai répondu oui, c’est Marjo.

KIEFER SUTHERLAND À BROADWAY

Kiefer Sutherland, la grande vedette de 24, la télésérie à succès dans le monde entier, avait bien hâte de se débarrasser de la peau de son personnage de Jack Bauer. Il vient de signer pour monter sur les planches à Broadway dans la pièce « That championship season », d’après l’œuvre de Jason Miller. Il sera dirigé par Gregory Mosher. Un autre qui sera du casting est Chris North, qui incarne Mr. Big dans Sex and the City. La pièce raconte les retrouvailles de quatre potes qui s’étaient connus au high school et qui faisaient partie d’une équipe sportive gagnante. Et vingt ans plus tard, ils se retrouvent pour se rappeler de bons souvenirs. Ce qui est bien pour Sutherland, c’est qu’il va pouvoir s’arracher à la malédiction qui s’attache hélas souvent aux acteurs qui ont été trop identifiés à des rôles dévorants. Je pense à Lee Majors, que j’ai eu le plaisir d’interviewer, ou Don Johnson, avec Miami Vice. Plus près de nous, il y a eu le cas pathétique de Jean-Pierre Masson, qui n’a jamais pu faire quoi que ce soit d’autre que Séraphin. Il en pleurait. Le talentueux Kiefer va une dernière fois participer à un coup de manivelle dans le rôle de Bauer qui va être porté au grand écran.

Là-dessus je m’arrache à vous dans la détresse. Mais avec la consolation de vous retrouver mercredi prochain. Pour tenir le coup, tant la douleur est vive, je vais retourner au roman que je suis entrain de lire. Je me suis arrêté à la page 69...

Pour en savoir plus :

MICHELGIROUARD.CA 

RYTHME 105,7