Vendredi, 7 octobre 2011

AU SUJET DE STEVE JOBS

par

Que dire qui ne l’a pas été ? Comment arriver à ne rien dire si le faire n’ajoute rien ? Pourquoi radoter sur le phénomène sachant qu’il n’est plus et qu’il ne reviendra plus jamais ?

 

Tout ce que je peux ajouter de nouveau, en imaginant sans trop d’humilité que les autres ne l’écriront pas, ne l’ânonneront pas jusqu’à plus soif, c’est qu’avec lui, tout un pan de ma cosmogonie professionnelle vient de partir. Partir pour de bon. Pas à la Bill Gates ou à la Scott McNealy. Partir pour toujours à jamais. J’ai commencé en journalisme techno avec un outil qui se nommait Mac 128 (photo ci bas avec ma grande fille). À l’époque, le simple fait d’utiliser cette machine intelligente conférait une marginalité presque militante.

Imaginez son créateur, un jeune dans la vingtaine qui n’avait visiblement peur de rien. De la graine de héros ! Dès lors, j’ai commencé à couvrir Apple et je l’ai toujours fait, année après année, même durant le long intermède sans Jobs où elle était devenue exécrable, ce qui m’avait amené à produire des papiers négatifs. J’ai assisté à plein de Macworld et autres raouts Apple où Jobs prenait la parole. Je l’ai encore vu de mes yeux vu au printemps dernier présenter fièrement son iPad 2. Tout ça c’est fini à jamais. Depuis hier, le paysage décorant mon chemin professionnel n’est plus le même.

Comme deux tours qui, tout à coup, ne seraient plus là. C’est con l’imaginaire. Ça nous fait voir une compagnie tissée en symbiose organique avec son personnage central. Comme si l’ADN de Jobs et celui d’Apple étaient entremêlés ou partagés. Comme si Jobs était un organe vital à défaut duquel il faudrait placer Apple sous respirateur, rein artificiel et poumon d’acier, sachant l’extrême improbabilité de trouver un donneur à des fins de transplantation. À l’inverse, Jobs avait un besoin vital d’Apple. Il s’en serait occupé et préoccupé jusqu’à sa mort.

Paraîtrait qu’en appliquant consciencieusement le plan de match qu’il avait préparé se sachant condamné, Apple pourra facilement s’en tirer sans lui d’ici 2013 et continuer à faire des sous. Je vous répète que le gaillard était un « control freak » qui prévoyait toujours tout, incluant son départ de la ligne de feu pour cause de décès. C’est incidemment l’opinion de cet ancien relationniste d’Apple avec qui je me suis entretenu hier soir. Il s’est même dit convaincu que le grand homme avait lu et accepté le scénario du lancement de mardi, celui du iPhone 4S. Un jusqu’au-boutiste, ce Jobs !

Je vous ferai grâce d’un étalement post mortem de ses faits et geste. Je l’ai déjà fait de son vivant. Cliquez sur ce lien récent, si le cœur vous en dit, ou sur celui-ci plus ancien, mais plus complet, que j’avais coiffé d’un titre discutable.

Tristesse !

APPLE

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alex - 5 juillet 2021
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