
99% des pubs dans les médias de masse sont pro-consommation. Il semble donc légitime de croire qu’elles le sont pour notre bien. Leur répétition ad nauseam s’inscrit dans notre psyché comme un dogme.
Ces médias, qu’ils soient du domaine privé ou étatique jouent toujours sur le même tableau, celui de la peur par la menace. Une recette judéo-musulmano-chrétienne ayant fait ses preuves; le bien contre le mal. Et comme tout le monde est vertueusement pour le bien, il faudra le défendre à n’importe quel prix quitte à ce que plusieurs crèvent pour sauver les autres. Il peut paraître contradictoire de tuer au nom du bien mais ça ne l’est pas. C’est tout à fait logique et souhaitable, du moins de l’angle du tueur.
MAXIMES IMPLICITES
Car, qu’il s’agisse d’un tueur, d’un voleur, d’une science, leurs comportements reposent aussi sur une notion de bien qui leur est propre.
Encore plus sournois que les religions, la science s’impose comme le nouveau Messie. Elle utilise le monde du concret, celui de la sensation de la matière comme étant une preuve irréfutable de ses théories et dont tout le monde est en mesure de vérifier, une opposition majeure à la nébulosité des concepts divins intangibles.

Le domaine le plus sensible qui nous fait réagir au quart de tour est certainement celui de la santé. Toutes sciences s’y rapportant n’en n’ont que pour notre bien-être sans autres intérêts que celui de nous sauvés des méchants virus, microbes, bactéries. Et parce que les gens pensent pouvoir vérifier leur état de santé au quotidien avec des pilules, des injections, des régimes pour ou contre la viande, le lait, les noix, les germinations, ils ouvrent grand leur panse aux hypothèses finalement invérifiables pour l’ensemble d’une population.
Pourquoi invérifiable ? Parce qu’il faudrait que chaque personne soit suivit de la naissance à la mort sur tout ce qu’elle mange, boit, pense, lit, écoute. Il faudrait que son corps soit analysé de la tête aux pieds dans sa constitution afin de déterminer si tel ou tel produit convient à sa biologie et morphologie. Ce qui est humainement impossible. Pour palier à cet échec scientifique, il suffit de vendre l’idée que tous les êtres humains réagissent de la même manière à ce que propose les sciences de la santé, la médecine.
Fort de ses idoles en herbe qui vanteront les miracles de ses recherches au quatre coin de la planète, cet athéisme scientifique s’implantera dans le cerveau des gens comme un programme d’ordinateur. Appuyez sur « enter » et le questionnement disparaît. Installation en cours réussie. De sorte qu’une personne qui doute des avancées de la science dont la force de persuasion réside dans la généralisation, verra sa réputation, sa vie attaquée voire détruite en moins de deux. Tout ça non pas par les scientifiques eux-mêmes mais bel et bien par leurs apôtres que sont monsieur et madame tout le monde.
L’être humain encore au stade de l’égrégore animal implore d’avoir un leader, un maître qui le conduit hors du mal parce qu’il refuse et craint son autonomie individuelle.

LE BIEN ET LE MAL
Le bien et le mal sont des notions floues qui appartiennent à deux monstres sacrés qui font la pluie et le beau temps et les définissent pour leurs biens ; le créationnisme et l’athéisme scientifique. Dans les pays qui ne sont pas sous une dictature religieuse c’est la dictature scientiste qui prévaut. Tout et rien est ramené aux études scientifiques. Du coup, vous ne verrez pas dans les journaux, à la télé des pubs qui vous diront d’éviter ce qui contient du poison, des produits chimiques, synthétiques, mortifères que sont les vaccins. Au contraire, ils seront vantés et les plus récalcitrants à s’en faire injecter seront démonisés. La science aurait pour principe d’accepter les contradictions, ce qui la remet en cause, méthodologie qu’elle dit elle-même utiliser pour affirmer ses doctrines. Pourtant, il suffit d’émettre un doute sur ses vérités tel que le vaccin, l’évolutionnisme, la relativité, attribuée à tort à Einstein, pour voir débarquer son armée d’insultées.
L’athéisme scientifique a fabriqué des gourous intouchables dans toutes les sphères dites de science. Il possède une machine financière incommensurable qui aide à faire avaler la pilule. Plus de cents ans de matraquages idéologiques faux, de propagandes insidieuses avec la bénédiction de l’État. Si vous voulez discuter d’un sujet concernant la santé vous devez absolument avoir dans vos cartes une sommité bien appuyée financièrement par une Banque ou Big Pharma, celles qui permettent sans cesse de mettre en scène leurs vedettes du bien. Et parce que la majorité des gens se nourrissent de journaux et de télé, ils achèteront cet acharnement sans broncher. Ou plutôt, ils mâchouilleront et régurgiteront les maximes implicites lues et entendues dans les masses médias en s’insurgeant de colère qu’il faut se fier à des recherches scientifiques sérieuses qui démontrent des faits et pas que des opinions. Voilà leur principale opinion. Et quand on demande ce qu’ils entendent par recherches sérieuses qui démontrent des faits ils rétorquent ce que leur a appris les médias de masse. C’est du sérieux, à n’en pas douter.
La majorité n’a jamais pris le temps nécessaire pour évaluer une étude scientifique et la mettre en perspective avec d’autres études qui prouvent par des faits qu’elle ne tient pas la route. Ces personnes arguent, comme un automatisme de défense que si nous ne sommes pas nous-mêmes scientifiques nos arguments ne valent que dalle de même que les scientifiques indépendants qui n’ont pas l’aval des médias sont relégués au rang de charlatans, d’imposteurs. Le raisonnement est très simple pour ne pas dire simpliste. Ils considèrent la science comme un bloc monolithique composés d’une élite ayant le monopole de la vérité. C’est ce qu’on appelle de la rigueur scientifique, prêcher pour sa paroisse. Les dommages pour les êtres humains sont catastrophiques. En suivant ce type d’opinion, formatage spécialisé des médias de masse, il faudrait que tout ce qui est indépendant, des films à la musique en passant par l’autoédition, les arts, la danse, seraient sans aucune crédibilité compte tenu de l’absence de visibilité à grande échelle. Des scientifiques qui prouveraient par des recherches sérieuses que d’autres scientifiques ont tort, devinez lesquels sortent vainqueurs ; ceux qui sont du côté de la communauté financée par les grandes entreprises !
La stratégie repose sur le nombre d’apparition dans les médias pour se faire une idée de la vérité sur un sujet donné. Les tenants de cette idéologie condamnent donc tout ce qui se manifeste parallèlement et qui n’a pas de support médiatique. L’humanité a plusieurs millénaires d’expériences derrière la cravate. L’athéisme scientifique et ses dogmes, à peine un siècle mais déterminé à prendre la première place.
Marx, bien qu’il fasse la remarque concernant « la transformation des rapports entre le capital et la propriété foncière » souligne comment la science s’établira aux côtés du créationnisme : « Ce sont là des signes du temps que ni manteaux de pourpre ni soutanes noires ne peuvent cacher ». Quant à Darwin, il fonde sa science en s’objectant à la religion où il affirme que « la zoologie elle-même, aujourd’hui, soit purement théologique » et dont Compte aura une influence majeure sur sa pensée lorsque ce dernier écrit que « Toute science est radicalement et nécessairement opposée à toute théologie ».
Dans ce même siècle les Pasteur, les Freud auront une tribune sans précédent pour répandre des tromperies, à commencer par le vol systématique des œuvres de leurs contemporains. Suivra plus tard le non moindre usurpateur Einstein à qui un culte titanesque est voué par la quasi planète entière sans la moindre idée de ce dont il parle. Les médias étoufferont les travaux volés des Bernard de Mandeville, Béchamp, Tesla, Poincaré, Lorenz, mais que les vedettes en vogue feront la promotion à titre de découvertes personnelles. La science ne cache rien, elle est honnête. Elle veut le bien de tous, éradiquer le mal, tant que ça rapporte financièrement. Pas de place pour le scepticisme. L’Omerta. La mafia scientifique ne diffère en rien de la mafia religieuse.
La religion a un Dieu inaccessible pour le commun des mortels. Elle prétend être la seule à entendre la Parole d’un concept qu’elle divinise. Elle établit une hiérarchie entre connaisseurs et ignorants. L’athéisme scientifique pousse plus loin en mettant entre lui et le commun des mortels, une inaccessibilité économique impossible à concurrencer. Décourager par tant d’opulence, les gens n’ont d’autres choix que de reprendre à leur compte les grandes lignes que nous servent les dieux de la matière puisqu’ils n’ont pas les moyens financiers de vérifier ces théories.
Dans tous les cas, les sciences de la santé et leurs discours pompeux ne font toujours que viser à diminuer les symptômes. Beaucoup plus payant que de chercher à comprendre les causes. Implicitement formaté à les ignorer, la population s’en remet à des hypothèses, des théories qui ne font que les éloigner d’eux-mêmes, de leur pouvoir personnel dans leur vie, cause première de tous les symptômes du « mal » vécue.
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