FABULEUSE ÉPOQUE... POUR LA CONSCIENCE

 

Les événements se produisent que certains décident d’y plonger et d’autres d’observer. En bout de ligne, la différence  se joue par la peur. La peur est une fréquence vibratoire qui crée autant une situation qu’un état de paix intérieur peut le faire. La peur crée parce qu’elle est énergie, qu’elle fabrique une réalité que le mental et les cellules ressentent comme vrai. Cette énergie prend de l’ampleur, occupe un espace en soi, s’installe petit à petit en modifiant les vibrations de l’être par ses basses fréquences. Les basses fréquences concrétisent lentement mais sûrement cette énergie dans la matière alors que les hautes fréquences la sublime.
 
Et qui n’a pas peur? Presque tout le monde, ne serait-ce qu’en invoquant la possibilité de souffrir. Mourir, pas de problème mais souffrir? Jamais. Vous croyiez à une vie après la mort, à la réincarnation ou bien que tout s’arrête, qu’il n’y a plus rien après la vie? Parfait. Alors où est le problème? Pourquoi tenir tant à la vie si d’un côté il y a une continuité et de l’autre, que c’est terminé pour toujours? Quelle est donc cette motivation à dépenser de l’énergie pour lutter, se battre jusqu’à épuisement pour rester en vie et finalement en mourir de fatigue?

La mort sait vivre, faut le lui reconnaître. Elle a du respect, n’agit pas par impolitesse. D’une patience inouïe, elle sait garder ses distances, n’étant ni trop près ni trop loin, elle attend, elle plane juste au-dessus, au-dessous, aux côtés. Sa grande disponibilité surpasse toutes les autres alternatives, une réputation qui ne se déloge pas (encore facilement). Accessible en tout temps, partout, pour tous, un seul appel et la voilà qui débarque chez vous, chez le voisin, dans le pays, répondant à chaque demande en un éclair. Un don d’ubiquité sans pareil.


 
Elle ne questionne pas les demandes, elle exécute. Comment peut-on penser qu’une dizaine, une centaine, des milliers de personnes peuvent appeler la mort en même temps, au même endroit? Est-ce qu’un orchestre  pourrait être composé de plusieurs musiciens si chacun ne s’accordait pas sur la même note? Pourrait-il y avoir harmonie dans l’ensemble sans que la fréquence soit la même pour tous? Nous vibrons à différentes octaves, variant en fréquences. La plus haute vibration donnant toujours le ton.

Plus nous sommes dans la peur plus les fréquences sont basses et plus la souffrance est grande, moins nous sommes conscient de la responsabilité de ce que nous créons et vivons. La peur suggère constamment qu’il faille se protéger d’un ennemi extérieur, réel ou imaginaire. L’imaginaire, les médias officiels s’en servent abondamment pour le rendre réel, par la peur. Une situation arrive  qui tétanise, en partie, l’opinion planétaire. La peur développe sa peur par la situation et la situation donne raison à la peur d’avoir peur.


 
Ainsi, il est présenté à grands déploiements médiatiques un événements horrible et inhumain. Pris individuellement sans liens avec des faits précédents similaires, nous avons l’impression qu’il est unique et spontané dans l’histoire qu’il inscrit. Que des mesures extraordinaires doivent être prises subito presto afin de calmer la population. Peut-il être autrement perçu par des gens qui travaillant plus de vingt-cinq hre/sem., ont une famille, des loisirs, du divertissement à s’occuper, qui n’ont jamais allouer du temps à la recherche, aux lectures, aux informations concernant le fonctionnement de nos sociétés et leurs dirigeants?

Les événements nous sont exhibés comme un téléjournal… au téléjournal ou comme dans tout système d’éducation qui se respecte. En ce sens que les cours à l’école, les nouvelles, n’ont aucun lien entre eux, passe d’un sujet à l’autre sans introduction ni conclusion, seul le développement de l’idéologie est rejoué en boucle. À la sortie de ces exercices pitoyables, le constat est navrant; une absence de structure dans la pensée, un cerveau morcelé, fragmenté  réagissant au quart de tour aux ondes de chocs affichés, disposés et isolés du reste des autres événements.


 
Ne soyons pas dupes. Des gens oeuvrent pour la vie comme la mort a ses propres bourreaux de travail sur cette planète. Chacun y va de ses hypothèses érigées en théories au gré du temps consacré aux études du fonctionnement social, de la connaissance de soi ou au détriment de soi, trop investit à s’abêtir dans le travail, par la télévision, les divertissements. La pensée unique gagne du terrain. Elle rallie les gens aux opinions sentimentales, ceux qui n’avaient pas de vue cohérente, ceux qui sont secoués émotionnellement par tout ce qu’ont leur dit de gober comme vérité.

Horrifiés, scandalisés, ils ne comprennent pas que ce qui se passe sur grand écran n’est que la projection de leur propre incohérence. Cherchant des responsables de leur malheur ils les créent et les trouvent. Sentiment de libération puérile. Irresponsabilité par projection. Ils peuvent retourner à leurs activités, quelqu’un d’autre se chargera d’établir des règles, des lois. Quitter l’autorité du monde familial de la mère et du père mais ne pas oublier d’en créer un autre par des autorités gouvernementales, policières, sécuritaires. Svp, agissez vite, protégez-nous, faites de nous des quêteux de sécurité.
 
Fabuleuse époque pour l’évolution de la conscience. Face au tragique, tragique étant un point de vue selon que l’on est victime ou créateur de ce qui nous arrive, quelle orientation voulons-nous donner aux événements? Un frein à l’évolution ou un coup de pied au derrière  et en profiter? De toute manière, il n’y a rien qui ne sert pas l’évolution. Nous avons cependant le libre-arbitre. Choisir de souffrir ou choisir de cesser cette mascarade. Agiter le loup pour que les moutons se réfugient dans les bras du berger ou ne plus être un mouton? Beaucoup choisiront d’appeler la mort par ignorance de qui ils sont. Ils se seront laissé emporter dans le camp de la division, les ennemis illusoires, la division de soi avec soi-même, la bannière qui divise étant beaucoup plus attrayante que celle, subtile, qui unit.


 
Quand nous commencerons à nous rabattre les oreilles avec d’autres programmation telle que la souffrance et la mort sont des options dans nos libres choix au lieu d’insister sur leur nécessité et impossibilité qu’il en soit autrement, les tragédies ne seront que de pâles souvenirs. Les tragédies ne cesseront pas pour autant du jour au lendemain sauf qu’elles seront de moins en moins nombreuses et aura l’effet de responsabiliser chacun dans ses pensées, ses paroles et ses gestes. Y en aura-t-il qui continueront de travailler pour les multinationales de l’armement, des banques qui volent par intérêts, des corps policiers, des services secrets, de l’armée? Comment ces complexes meurtriers pourraient-ils continuer d’exister quand chacun prendra conscience que l’ennemi est une pure création du mental, que seul l’ennemi qui a réalité se trouve en soi, par refus de soi?
 
D’autres coups de théâtre auront lieu, sans surprise. Déjà semés, alimentés, ils grandissent par la peur et le doute, médiatisés, menace de l’ennemi juré. Et parce que nous savons d’avance que cela est chimère, l’effet sera amoindri, si nous gardons en tête que rien ne peut arriver sans notre consentement. Applaudissons la scène pour le jeu des acteurs.



ÉDITIONS 180 DEGRÉS

FANTASME SEXUEL: VAMPIRISME ÉNERGÉTIQUE