Quel est le sujet le plus criant à l’heure actuelle, sur les réseaux sociaux? Non, ce n’est pas l’environnement, ni les animaux, ni les mensonges politiques. Ce sont les relations femmes-hommes.
Ça fait une vingtaine d’années qu’ils sont mariés. Les deux gagnent très bien leur vie. Ils peuvent être indépendants l’un de l’autre financièrement, aucun souci de ce côté-là . Lui n’a pas d’enfant. Elle, elle en a deux d’un précédent mari. Ils se sont fait construire une maison il y a environ un an et demi, une couple de cent milles, après avoir vendu leur business florissante en hôtellerie. Madame a un poste dans une firme de marketing. Monsieur est architecte.
Elle consacrait donc à l’époque plus de temps à l’entreprise touristique, son second travail. Les salaires combinés et la business qui allait bien permettaient un train de vie assez élevé. C’est cette situation de confort matériel qui la tétanisait. Elle ne voulait pas perdre ce « standing », en dépit de ce qu’elle endurait.
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Est-ce que vouloir ne manquer de rien justifie une position insoutenable? Dans ce cas-ci, oui. Un homme contrôlant ses sorties, ses fréquentations, ses achats et dépenses. Un couple qui semblait filer le parfait bonheur… à des yeux extérieurs à l’intimité. Monsieur ne se gênant pas pour dénigrer le corps de madame en présence d’ami.e.s, pendant que madame souriait jaune, mais souriait tout de même. Monsieur qui n’acceptait pas que madame reçoive ses propres enfants à souper chez elle, madame prenant son trou et transférant l’invitation dans un resto. Violent psychologiquement plus que physiquement, « monsieur je contrôle tout » décide de A à Z. Vingt ans de vie commune. Vingt ans à supporter la tyrannie d’un homme.
Vous en connaissez aussi et ça se poursuit comme si cela allait de soi. Ces femmes qui ne bougent pas, figées par un ensemble de peurs concernant leur avenir. Qu’elles soient financièrement à l’aise ou non, la décision de partir ou de rester dans une telle dynamique n’est pas toujours aussi facile à prendre qu’elle le laisse paraître. Pendant toutes ces années, madame courbe l’échine, se soumet, ne dit mot. Elle se promène en voiture de luxe et vit dans une maison trop spacieuse pour un couple, qui n’a guère d’intérêt autre que l’aspect financier qui les unit.
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Et c’est le choc. Madame finit par s’ouvrir à des intimes sur sa relation avec ce monsieur qui paraît bien dans la société. Tombée en bas de son château, elle rage, n’en croit pas ses oreilles, complètement défaite. Un soir, peu de temps après que la maison soit terminée de construire et enfin habitable, monsieur la convie à la table pour lui parler d’un sujet important. Il demande le divorce. Catastrophe en paroles. N’entrant pas dans les détails sur le pourquoi de la séparation, madame refuse d’y croire et fait tout en son pouvoir pour le maintenir en relation avec elle.
Elle apprendra deux semaines plus tard qu’il compte vivre avec l’une de ses secrétaires. Pas très original, mais toujours d’actualité. Morale de l’histoire; si vous êtes une femme et cherchez un homme, devenez secrétaire. Blague douteuse à part, effondrée, madame souhaite de tout cœur ne pas être quittée. Malgré tant de misère relationnelle sans reconnaissance, sans tendresse, sans douceur, elle espère qu’il changera d’idée et reviendra avec elle. Elle est maintenant de plus en plus consciente de ne pas avoir eu de vie et espère toutefois un revirement de situation.
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Depuis quelques mois, la maison est en vente. Monsieur a décidé qu’il ne paierait pas d’agents immobiliers. Du coup, il somme, exige, que madame soit la seule et unique responsable du dossier vente. L’ironie du contexte veut que monsieur ait été celui qui a construit la maison et qui connaît donc tout ce qu’un futur proprio a besoin de savoir, dans les moindres détails. Qu’a décidé de faire madame, suite à cet ordre? Bouchez-vous les yeux pour ne pas lire la suite. Hé bien, rien de spécial. Elle s’improvise agente, coupe ses heures de travail, prend ses journées de congé pour faire visiter, pendant que monsieur participe à ses loisirs et activités.
Que veut-elle sauver au juste? La face? L’honneur? Aurait-elle reçu des menaces de mort que ça ne changerait rien, puisqu’elle est déjà morte depuis des années. La conjugalité est un despotisme, un autoritarisme qui s’ignore trop souvent. Elle s’infiltre sous des prétextes d’amour, d’idéaux familiaux, de raisons économiques et finit par dégrader la relation rapidement, dès que l’une des deux personnes s’arroge un pouvoir sur l’autre, insidieusement, petit à petit, sans fracas ni avertissement.
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La domination sur autrui tire sa force, quand on tient à ne pas les avoir sur le dos, à faire en sorte qu’autrui ne se sente pas dominé en participant d’une vie commune et que les restrictions, les obligations soient perçues comme faisant partie d’un contrat. On peut ainsi augmenter son pouvoir et l’obéissance par cette illusion de participation. « Tu veux bien paraître, vivre dans le luxe? Tu devras accepter mes sauts d’humeur, mes conditions, ma domination ». De cette manière, avec l’idée d’une certaine liberté, la domination est le respire du couple. Que cette relation vienne à se dissoudre et c’est la peur de ne plus vivre, le manque de souffle, la suffocation.
L’un et l’autre, dominant/dominé, sont ensemble l’inspiration et l’expiration de leur cœur relationnel. L’un ne peut rien sans l’autre. Vases communicants. L’être humain est fondamentalement un être de bonheur et de paix, ce qu’il aspire à être. La domination qui s’exerce entre deux personnes n’est pas de facto un choix toujours conscient. Elle s’installe par les habitudes et les routines de vie quotidienne. La promiscuité, vantée par les tenants austères de la vie commune de couple, grignote la créativité, sectionne les échanges et renvoie à une banalité journalière, chacun dans son monde.
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À force de ne plus vivre de surprises, de ne plus être impatient de voir revenir l’autre (parce qu’elle revient toujours à la maison de toute manière) et au contraire, espérer qu’elle parte quelques jours avec les éventuels enfants, afin de tenter de s’ennuyer un tantinet et de raviver l’admiration; à force de s’obstiner sur tout et sur rien, cette force d’attraction se métamorphose en force de répulsion. L’une des deux personnes perd des points, mais par souci de vivre ensemble, il faut endurer en souhaitant que ça finisse par changer. Dans le cas où cela ne se produit pas, notre attitude change, elle. L’autre doit absolument changer, ou sinon il va en payer le prix. Il n’en faut pas plus pour qu’une certaine forme de domination prenne place.
Par conséquent, il se pourrait que la personne la plus exacerbée par le comportement de l’autre devienne insupportable. Elle lui fera vivre l’enfer. Il y a au moins deux raisons possibles à cela : la première étant qu’elle a besoin de cette drogue, de se sentir exister en dévalorisant l’autre pour maintenir son pouvoir. La deuxième possibilité étant une forme de lâcheté liée à des peurs d’être jugé comme irresponsable, faible, méchant et qui consiste à rendre la vie de l’autre intenable afin que ce soit elle/lui qui prenne la décision de quitter. La personne quittée jouera la désolation, mais se félicitera de son plan. Tordu, vous dites?
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Dans le cas de l’histoire de ce couple, ils sont responsables en duo de leur impasse. Lui n’étant pas plus coupable que son silence à elle. Quand l’esclave meurt, le maître disparaît. N’allez pas croire qu’il est plus facile d’être dominant que dominé. Le lot de séquelles accompagne la personne qui se vide en énergie pour conserver cette position. Faites-en l’expérience, essayez ce côté de la médaille, si vous n’y êtes pas en ce moment. De telles situations se vivent au minimum avec deux concernés.
Ma conclusion demeure toujours la même: tant que nous ne faisons pas un couple authentique, soi avec soi-même, tous les autres couples ne seront que de pâles imitations. Entre temps, rien n’empêche d’être en couple. Il est formateur et évolutif. Cependant,sommes-nous prêts à payer le prix qu’il demande? Voulons-nous perpétuer des couples dominants/dominés dans un triangle infernal où la victime, le bourreau et le sauveur s’échangent les rôles? Peut-on envisager de vivre nos relations autrement qu’en couple fermé, dans des propriétés privées et contrôlées?
ÉDITIONS 180 DEGRÉS
LE COUPLE EST RELIGIEUX
Elle consacrait donc à l’époque plus de temps à l’entreprise touristique, son second travail. Les salaires combinés et la business qui allait bien permettaient un train de vie assez élevé. C’est cette situation de confort matériel qui la tétanisait. Elle ne voulait pas perdre ce « standing », en dépit de ce qu’elle endurait.
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Est-ce que vouloir ne manquer de rien justifie une position insoutenable? Dans ce cas-ci, oui. Un homme contrôlant ses sorties, ses fréquentations, ses achats et dépenses. Un couple qui semblait filer le parfait bonheur… à des yeux extérieurs à l’intimité. Monsieur ne se gênant pas pour dénigrer le corps de madame en présence d’ami.e.s, pendant que madame souriait jaune, mais souriait tout de même. Monsieur qui n’acceptait pas que madame reçoive ses propres enfants à souper chez elle, madame prenant son trou et transférant l’invitation dans un resto. Violent psychologiquement plus que physiquement, « monsieur je contrôle tout » décide de A à Z. Vingt ans de vie commune. Vingt ans à supporter la tyrannie d’un homme.
Vous en connaissez aussi et ça se poursuit comme si cela allait de soi. Ces femmes qui ne bougent pas, figées par un ensemble de peurs concernant leur avenir. Qu’elles soient financièrement à l’aise ou non, la décision de partir ou de rester dans une telle dynamique n’est pas toujours aussi facile à prendre qu’elle le laisse paraître. Pendant toutes ces années, madame courbe l’échine, se soumet, ne dit mot. Elle se promène en voiture de luxe et vit dans une maison trop spacieuse pour un couple, qui n’a guère d’intérêt autre que l’aspect financier qui les unit.
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Et c’est le choc. Madame finit par s’ouvrir à des intimes sur sa relation avec ce monsieur qui paraît bien dans la société. Tombée en bas de son château, elle rage, n’en croit pas ses oreilles, complètement défaite. Un soir, peu de temps après que la maison soit terminée de construire et enfin habitable, monsieur la convie à la table pour lui parler d’un sujet important. Il demande le divorce. Catastrophe en paroles. N’entrant pas dans les détails sur le pourquoi de la séparation, madame refuse d’y croire et fait tout en son pouvoir pour le maintenir en relation avec elle.
Elle apprendra deux semaines plus tard qu’il compte vivre avec l’une de ses secrétaires. Pas très original, mais toujours d’actualité. Morale de l’histoire; si vous êtes une femme et cherchez un homme, devenez secrétaire. Blague douteuse à part, effondrée, madame souhaite de tout cœur ne pas être quittée. Malgré tant de misère relationnelle sans reconnaissance, sans tendresse, sans douceur, elle espère qu’il changera d’idée et reviendra avec elle. Elle est maintenant de plus en plus consciente de ne pas avoir eu de vie et espère toutefois un revirement de situation.
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Depuis quelques mois, la maison est en vente. Monsieur a décidé qu’il ne paierait pas d’agents immobiliers. Du coup, il somme, exige, que madame soit la seule et unique responsable du dossier vente. L’ironie du contexte veut que monsieur ait été celui qui a construit la maison et qui connaît donc tout ce qu’un futur proprio a besoin de savoir, dans les moindres détails. Qu’a décidé de faire madame, suite à cet ordre? Bouchez-vous les yeux pour ne pas lire la suite. Hé bien, rien de spécial. Elle s’improvise agente, coupe ses heures de travail, prend ses journées de congé pour faire visiter, pendant que monsieur participe à ses loisirs et activités.
Que veut-elle sauver au juste? La face? L’honneur? Aurait-elle reçu des menaces de mort que ça ne changerait rien, puisqu’elle est déjà morte depuis des années. La conjugalité est un despotisme, un autoritarisme qui s’ignore trop souvent. Elle s’infiltre sous des prétextes d’amour, d’idéaux familiaux, de raisons économiques et finit par dégrader la relation rapidement, dès que l’une des deux personnes s’arroge un pouvoir sur l’autre, insidieusement, petit à petit, sans fracas ni avertissement.
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La domination sur autrui tire sa force, quand on tient à ne pas les avoir sur le dos, à faire en sorte qu’autrui ne se sente pas dominé en participant d’une vie commune et que les restrictions, les obligations soient perçues comme faisant partie d’un contrat. On peut ainsi augmenter son pouvoir et l’obéissance par cette illusion de participation. « Tu veux bien paraître, vivre dans le luxe? Tu devras accepter mes sauts d’humeur, mes conditions, ma domination ». De cette manière, avec l’idée d’une certaine liberté, la domination est le respire du couple. Que cette relation vienne à se dissoudre et c’est la peur de ne plus vivre, le manque de souffle, la suffocation.
L’un et l’autre, dominant/dominé, sont ensemble l’inspiration et l’expiration de leur cœur relationnel. L’un ne peut rien sans l’autre. Vases communicants. L’être humain est fondamentalement un être de bonheur et de paix, ce qu’il aspire à être. La domination qui s’exerce entre deux personnes n’est pas de facto un choix toujours conscient. Elle s’installe par les habitudes et les routines de vie quotidienne. La promiscuité, vantée par les tenants austères de la vie commune de couple, grignote la créativité, sectionne les échanges et renvoie à une banalité journalière, chacun dans son monde.
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À force de ne plus vivre de surprises, de ne plus être impatient de voir revenir l’autre (parce qu’elle revient toujours à la maison de toute manière) et au contraire, espérer qu’elle parte quelques jours avec les éventuels enfants, afin de tenter de s’ennuyer un tantinet et de raviver l’admiration; à force de s’obstiner sur tout et sur rien, cette force d’attraction se métamorphose en force de répulsion. L’une des deux personnes perd des points, mais par souci de vivre ensemble, il faut endurer en souhaitant que ça finisse par changer. Dans le cas où cela ne se produit pas, notre attitude change, elle. L’autre doit absolument changer, ou sinon il va en payer le prix. Il n’en faut pas plus pour qu’une certaine forme de domination prenne place.
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