Vendredi, 1 août 2014

L’INVENTION DE DIEU EST UN REFUS DE SOI

par

Dans toute conversation, échange, discussion, l’apparition du concept de Dieu comme argument est le point Godwin des croyants. Une référence bâclée qui les réconforte dans leurs peurs.

 
L’arrivée des scientistes à la fin du XIXe siècle venait botter le derrière des créationistes. La religion ne suffisant probablement plus à maintenir les moutons récalcitrants qui remettaient en cause l’idée d’un berger-sauveur, ils pouvaient recruter un nombre impressionnant d’opposants à la religion prêtent à prêcher pour une nouvelle divinité. En même temps, cela contribuerait à semer le doute dans l’esprit humain pour les décennies à venir. Les non-croyants auraient le loisir de débattre sur un sujet tout aussi inutile et insoluble qu’est la question de Dieu pour les croyants.

C’est bien connu que l’opposition entre deux abstractions, ici le créationnisme et le scientisme, favoriserait une guerre d’idéologie sans fin. Plus subtile encore, la fragmentation de la psychologie humaine. Deux camps émettant des dogmes contraires et soutenues par de prétendus spécialistes et experts en la matière que le commun des mortels gobe et mélange en perdant le sens de sa raison d’être.



Ce sont des os conceptuels que l’on donne en pâture à la réflexion afin d’en détourner les questionnements existentiels.Du prémâché facile à se mettre en tête comme une évidence. Par exemple, à l’épicerie, une viande bien présentée, bien emballée, un effort de marketing remarquable, démontre que le consommateur s’attarde sur le produit qu’il a sous les yeux, les yeux de la panse et de la dépense, plutôt que de s’attarder sur sa provenance et comment était traité l’animal avant son dépeçage. Il en va de même avec une grande partie des produits de consommations. Le besoin a combler se sert d’une morale propre à se satisfaire en laissant la responsabilité aux autres sur le comment le produit est fabriqué ainsi que les conditions de vie et de mort que ça implique.

La clef du succès de tous système philosophique, scientifique, religieux ce sont les autres. Les autres en qui il faut croire. Les autres qui sont victimes, coupables, sauveurs. Les autres qui pensent, parlent et agissent pour nous. Les autres qui ont le monopole de l’argent, de l’électricité, de la médication, de l’eau, du pouvoir, de la foi, de la terre, des lois. Ceux qui édictent l’unique façon de penser, qui instaurent une éducation universelle et abêtissante. Il y a des milliards d’autres sur la planète qui se soumettent à quelques milliers d’autres, les décideurs, les faiseurs de comportements. Tout ce qu’ils nous demandent n’est tout de même pas la fin du monde. Nous n’avons qu’à suivre leurs préceptes c’est-à-dire croire aveuglément que leurs mensonges soient notre pain quotidien, pour notre bien. Occupés que nous sommes à travailler, payer nos comptes, torcher la marmaille, prendre des vacances, entretenir des liens d’amitiés, familiaux, baiser régulièrement, quel temps nous reste-t-il pour approfondir notre raison d’être ici-bas?



Tant que cela fait notre bonheur, les autres sont fabuleux. Et effectivement, il y en a beaucoup en vrai de vrai de fabuleux autres. Le dérapage de la grandeur des autres commence dès que nous sommes confrontés à ne plus être responsable de notre vie. Dès l’instant où quelqu’un ou quelque chose d’autre que nous-mêmes est invoqué pour expliquer notre situation de malaise, c’est la chute. La plupart se tourneront vers une force ou une intelligence quelconque pour demander de l’aide. C’est ainsi parce que nous ne sommes pas unis, nous ne faisons pas Un intérieurement. Fragmenté, désunis. Le monde extérieur à soi, par le créationnisme et le scientisme, a pris plus de valeur que le monde, l’espace, que nous sommes intérieurement.

Le fait de refuser qui nous sommes, Tout, Infini, Illimité, créateur et créature à la fois a eu pour conséquence d’octroyer ces attributs à des êtres imaginaires, des processus d’évolution farfelues. Il est pourtant facile  de faire un copier/coller des qualificatifs projetés vers un Dieu illusoire et de se les rapporter à soi-même. Toutes aptitudes, compétences, qualités que nous pouvons reconnaître chez une divinité nous appartient. Il y a une peur chez nous d’être grandiose, omnipotent, omniscient, omniprésent au point de souhaité qu’une créature de l’au-delà seule peut posséder. Se réapproprier ces états de manière consciente n’a rien à voir avec l’égo sinon que l’égo lui-même mène notre vie et survit par notre peur, notre peur d’accéder à notre pouvoir infini.



Pas plus prêts à se prendre en main que les créationnistes et les scientistes, les nouvel âgeux ont décidé quant à eux que leur vie dépendait du bon vouloir de la vie, d’une énergie supérieure, de l’univers sans en expliquer le sens. Un phénomène récurrent de remise à autrui comme à autre chose de la direction de leur vie et de ses conséquences.Les plus pragmatiques choisissent le hasard, les probabilités, les circonstances. Tous ces cas de figure ne peuvent avoir d’existence sans une conscience… pour en prendre conscience justement, celle de l’être humain, et les manifester. Rien ne peut exister en dehors de la conscience. Ce n’est que par la conscience que le monde est. C’est dire que toutes références de construction, d’élaboration d’un Dieu ou d’une super puissance autre que soi ne peuvent avoir de réalité et subsister sans les maintenir par des croyances et faussetés. La différence est notable à tous les points de vue lorsque nous acceptons d’être celles et ceux qui créent consciemment les épreuves et apprentissages au jour le jour. Tout arrive parfaitement comme cela doit arriver. Nous savons que ce qui nous est donné d’expérimenter c’est nous-mêmes qui l’avons mis en place.

Ainsi, s’accrocher à des abstractions témoigne d’une inconscience qu’ont la portée, en termes de concrétisation dans notre quotidien, de nos pensées, paroles et gestes. En reprenant le pouvoir que nous transférons à un Dieu, à l’univers, au hasard..., nous devenons responsables et garants de toutes expériences que nous avons, en n’ayant plus la possibilité de blâmer qui que ce soit, pas même soi.

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