Mercredi, 6 janvier 2016

LES INVERSIONS BARBARES

par

L’oeil met à l’endroit ce qu’il perçoit à l’envers. Pour notre cerveau, aucune confusion n'est donc possible. Cependant, les petits malins que nous sommes utilisent cet ingénieux système en confondant illusion et réalité.

 

Inutile de marcher sur les mains pour voir le monde à l’endroit. En nous créant cette mécanique sublime et complexe qu’est le corps, nous avons pensé à tout. Néanmoins, nous appliquons cette logique mécanique à même nos réflexions, une sorte de reflet du miroir qui validerait notre sensation du réel. D’ailleurs, quand le miroir nous renvoie notre image, nous le quittons, satisfaits ou non d’avoir été renvoyés ainsi. N’empêche que notre réaction d’accepter ou de rejeter cette image confirme ce besoin de comparer notre perception extérieure avec un sentiment intérieur.

Pour autant que le sentiment soit confortable, il n’y a pas à se demander si cela va de soi. Nous souhaitons simplement que ce sentiment persiste, même s’il s’avérait faux, parce que le confortable l’emporte sur la vérité.

Le confort allié à la logique aveugle passionnément. Est logique ou cohérent ce qui donne sens à une pensée, une parole ou un acte. Compte tenu que cette logique s’appuie indubitablement sur un désir de confort, de sécurité et de préservation d’une situation personnelle ou de groupe, elle varie forcément d’une personne à l’autre, d’un groupe à l’autre, selon les circonstances, le pays, l’économie... Nous voyons que chacun tirera la couverture sur son bord avec moult raisons pour en conserver les bénéfices. Et pour ne pas perdre ces bénéfices, aussi minimes soient-ils, nous n’accepterons que très rarement qu’ils puissent être incomplets, faux à la base ou dans leurs structures sociales.

De plus, pour bien ancrer une fausse cohérence, il est impératif qu’elle soit appuyée par de soi-disant experts. L’expertise fait vraisemblablement figure de vérité à la face du monde, notamment quand ce monde n’a pas pour objectif de contre-vérifier les dires d’experts, sous prétexte de manque de temps, ou par simple et paresseuse confiance vouée aux médias de masse.

Tous les sujets à la mode sont inversement proportionnels à la vérité, selon le tapage médiatique qu’ils reçoivent. Plus ils circulent dans les médias de masse, plus ils manipulent l’opinion des gens – la force de leur message étant de laisser croire qu'aucune manipulation n'est possible - et plus ils sont mensongers. Des exemples, il y en a à la pelletée, et même en été. L’environnement, sujet de l’heure s’il en est un, démontre parfaitement ces contradictions. Dorénavant, la nature ne sera plus au service de l’humanité, c’est l’humanité qui sera au service de la nature. Afin de persuader solidement cet état de fait, de multiples lois seront mises en place, lois qui restreindront encore plus la liberté des êtres humains.

Dans ce plaidoyer écolo-climato-convaincu, jamais il n’est fait mention que le système solaire en entier est en transformation, lui qui est la première influence que la terre éprouve. Nous inversons le capital humain en le troquant pour une idée fausse. Le confort est sauf, l’environnement sécurisé. Il y a donc inversion des priorités. La nature, les animaux, acquièrent des droits et l’être humain en perd au même rythme. Ça sonne écoresponsable, consciencieux, évolué. La plaisanterie est énorme, personne ne s’en offusque.

On nous martèle sans arrêt la théorie du réchauffement de la planète. L’expression est d’ailleurs devenue caduque. Les « experts » se sont aperçus qu’ils étaient en contradiction avec des évènements climatiques, présentant le contraire de ce qu’ils avançaient. Le matérialisme scientifique n’étant pas à une imposture près, ils ont décidé de parler de changements climatiques. Cela leur permet d’englober à peu près tout dans un même sac, tout en continuant de généraliser l’ensemble des phénomènes.

Dans le même ordre d’idée, la vaccination de masse bat également son plein. Cette théorie du vaccin par le grand usurpateur qu’est Pasteur a tout simplement volé les études de Béchamp, en prenant bien soin d’inverser ses conclusions. C’est pourquoi nous avons cette croyance en des bactéries, virus, microbes venant  de l’extérieur pour nous attaquer, alors que Béchamp révélait qu’ils étaient intérieurs au corps, partenaires et complices de notre santé. La cas Einstein n’échappe pas à cette fraude monumentale, lui, ce pseudo génie, autre voleur notoire des travaux de Poincaré. La liste d’experts vedettes qui prônent des thèses à l’emporte-pièce pour mystifier l’être humain s’allonge de jour en jour. On y incluera des gens de renom médiatisés tels que Ghandi, le Dalaï Lama, Freud, Darwin.

En cautionnant ces trompeurs de l’histoire, nous ne faisons que nous départir de notre propre pouvoir de réflexion, de recherche, à déterminer ce qui est vrai de ce qui ne l’est pas. L’auréole de ces grands menteurs internationaux ombrage nos certitudes, nous confine à croire sans soupçon, nous dicte une marche à suivre, bouche béate, zombies, à la queue leu leu. Pour faire en sorte que les contestations possibles ne soient pas légion, ce n’est pas sans étonnement que les sujets seront en apparence toujours complexes, réservés à des gens qui ne font de leurs journées que s’y consacrer, nous dit-on.

Mais alors, qui les paie? Un patron, certes. Et le patron, il les paie pour avoir des résultats, non? Et ces résultats, s’ils ne sont lucratifs, à quoi cela servirait-il de payer ces gens? Ils sont payés pour chercher ou pour trouver? Les médias de masse ne font rien de gratuit. Une nouvelle, aussi banale soit-elle, doit rapporter des sous. Les clients en Bourse veulent des gains tangibles. Ce n’est pas en faisant l’aumône qu’ils en obtiendront. On nous inculque que l’image dans le miroir est la seule réalité qui compte, la vérité. Une transposition universelle de tout ce qui concerne nos traits psychologiques... déformer pour mieux reformater.

Tous nos comportements deviennent donc sujets à changement en totalité. De nouvelles compréhensions émergent, parce qu’au fond de nous, nous sentons bien cette incohérence, ce chaos que l’on vit au quotidien avec nous-mêmes et les personnes de notre entourage. Les récents paradigmes bousculent, dérangent, font s’effondrer les anciens, petit à petit, un à un. Le connu souffrant fait place à l’inconnu et ça fait peur. De là cette résistance à s’obstiner contre tout un chacun pour ne pas perdre le confort si chèrement gagné. Malgré la fausseté du confort, le confort illusoire demeure du confort. À quoi bon vouloir le laisser aller? Pendant que nous nous illusionnons en parfaites justifications, nous abdiquons sur le sens de notre vie. Nous l’avons vu, ce sens lié au confort et à la sécurité nous plonge dans l’inertie, la peur des transformations. Nul ne sera cependant épargné. Une rivière coule toujours du haut vers le bas.

Si on nous a inculqué à penser que le concept de finitude est un fait incontestable, c’est donc l’inverse qui est vrai. Ainsi, l’univers n’aurait ni commencement ni fin. Si on nous a inculqué que la scolarisation est une nécessité de société pour son bon fonctionnement, c’est donc l’inverse qui est vrai. Si on nous a inculqué que le terrorisme est l’affaire de groupes plus ou moins isolés, c’est donc le contraire qui est vrai. Le gouvernement, bien qu’impersonnel et fantôme conceptuel quand on veut s’adresser à lui, n’est pas un groupe isolé. Si on nous a inculqué que la médecine – celle de la prévention et non celle de la réparation – sauve des vies, c’est donc l’inverse qui est vrai. (Est-il besoin de rappeler que c’est le diagnostic qui crée le cancer. Sans diagnostic, le cancer n’existe pas).

Si on nous a inculqué que tout ce qui existe ne peut être que l’effet du hasard, des probabilités, de la science et de son aberrant Big Bang ou d’un Dieu quelconque, c’est donc l’inverse qui est vrai. Si on nous a inculqué que nous pouvions changer les autres, que nous devions attendre que les choses bougent par elles-mêmes, que le gouvernement a notre bien être comme intérêt primordial, c’est donc encore et toujours l’inverse qui est vrai. Nous pouvons mettre fin à ces inversions barbares.

Tout part de l’intérieur vers l’extérieur. Tout part de soi. Sans soi, sans conscience d’être, rien ne peut exister. La dualité, soi versus non soi, explique ainsi que tout se vit en soi, mais par inversion nous pensons vivre dans un monde extérieur. Ce monde extérieur n’est que la manifestation de notre sensation intérieure, refusée comme telle. Ce refus, c’est cette projection à l’extérieur qui crée notre monde tangible. Miroir, miroir…

Merci à Anne Mergault (La Plume Affûtée), aide à la mise en forme. Annie Tremblay, directrice Web, correction, images.

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