Au-delà des dieux argent et sexe et même de Dieu lui-même, il y a un autre Dieu qui les fait exister et les surpassent tous en grandeur et en lequel nous croyons indéfiniment.
Fascinant depuis toujours, force hypnotisante à paralyser la réflexion, double dans son essence par effet de projection, il ensorcèle, piège, illusionne. Il proclama, dictat, du haut de son ancienneté – à reconnaître comme étant vraie – qu’il y avait un commencement et par surcroît une fin, obligatoire. Dès lors, le monde se construirait sur cette base. Ce serait l’Église avant l’Église. Pour en parler, il me faut donc utiliser la tactique qu’il a mise en place. Je me servirai ainsi de son opiniâtre logique qui se rapporte uniquement au monde physique dans le seul but d’en arriver à un autre point de vue, celui-là , métaphysique.
Mais avant, il est bon de se rappeler qu’il conçut et échafauda l’Histoire afin que son histoire puisse devenir réalité. De la vraie graine de Jésuite. D’emblée, reconnaissons que cette toile, que ses ramifications, sont une œuvre d’art, la perfection même du summum de la pensée. Prosternons-nous (encore?) devant ce maître incontesté de l’univers qui trône sans crainte de chuter. Ô, Grand Architecte de nos habitudes, ta puissance n’a d’égale que l’adhésion que nous t’accordons.
On observant avec nos sens ce qui nous entoure, nous constatons que tout ce qui est et existe se transforme, change, se métamorphose. Pour que le langage et l’image de ces phénomènes soient communs, compréhensibles par tous, nous avons appelé cela la mort. Une chose étant un certain « temps » et n’étant plus dans un « temps » suivant indéterminé. Ou bien, les sens la percevant un moment donné et l’instant d’après n’y ont plus accès. Sa « disparition » ou son absence versus sa présence précédente nous font dire, dans le cas d’êtres vivants, plantes, animaux, humains, que la vie qui les animait n’est plus de ce corps et donc qu’il s’agit bel et bien de mort. Et parce que nous avons la conviction que c’est ainsi que cela se déroule, le manège ne s’arrête pas de tourner. Le physique n’accorde de réalité qu’à la réalité physique, le reste il le balance dans des mondes imaginaires, fictifs, sans doute inexistants. C’est le propre de sa nature. Sans cela il ne pourrait survivre, croit-il.
L’acteur principal de tout ce cinéma, je vous l’écris en mille, c’est le passé/futur. Le passé et son pendant, le futur, a acquis une notoriété sans borne. Il a su tisser ses origines hors de toutes frontières accessibles à l’esprit humain. Il a construit des tunnels dans les méandres de la raison, de la cohérence, afin que sa trace soit impossible à retrouver. Non seulement ça, son ingéniosité enseigne que sans passer par lui pour comprendre ce que nous vivons il serait impossible d’arriver à une conclusion satisfaisante, claire et juste du déroulement de notre vie. Nous devons constamment l’invoquer, le mettre en référence pour qu’il puisse, de sa fabuleuse lointaine lumière, nous éclairer sur les aspects du quotidien de l’humanité. Avec sa détermination et son audace, nous avons été convaincus d’acheter la certitude de sa présence. Ce dont il se doutait et redoutait aussi le plus, c’est que sa présence soit usurpée par le présent, relayant le futur comme simple hypothèse. Car, malgré ses apparences de réalité, il n’est pas dupe de lui-même, puisqu’il se sait éphémère et faux.
Hélas, ce savoir qu’il voulut garder secret pour que nous puissions continuer d’émettre une date de péremption sur tout ce qui se fabrique et vit est maintenant à découvert. Le secret est rompu, dévoilé, transcendé. Nous savons dorénavant que le passé, et son jumeau le futur, ne peuvent exister réellement par eux-mêmes. Il n’a ni volonté ni autonomie personnelle. Nous y avons pourtant cru. C’est terminé. Ces deux aspects d’une même face (à claques) trouvant leur seul souffle de vie qu’à travers le présent, ce qu’ils voulaient à tout prix éviter… que nous le sachions. Désormais impossible de plonger dans le passé ou de se propulser dans le futur sans le faire à partir du présent. Essayez donc de revenir dans le passé ou d’élaborer ce que sera demain sans le faire dans le ici et maintenant. Vous est-il possible de prouver le passé ou le futur sans être dans le moment présent de ce que vous tenter de faire? Nous ne pouvons certifier que jadis et naguère pas plus qu’ultérieur ont existé ou existeront. L’élaboration de leur réalité dépend uniquement du « temps » présent que l’on veut bien leur consentir.
J’en conviens, c’est un long préambule pour exprimer qu’apposer des dates d’expiration sur les objets comme sur le vivant est totalement saugrenu. Le néant serait – possiblement – le seul état probable avant un « commencement » et après une « fin », sans lien ni continuité? Le capitalisme exige des échéances qui stimulent l’économie, fait dépenser tout en inculquant l’idée de sécurité et de protection pour le consommateur. L’utilisation de nos sens pour voir, sentir, toucher, goûter est relayée et se noie sur un seul point, une date. Plutôt que d’évaluer les situations au jour le jour, nous répétons le passé. Une fois, il nous est arrivé de croire à la mort. Depuis, nous ne cessons de l’actualiser en nous et par ricochet autour de nous. Tous nos produits de consommation sont fabriqués pour ne pas durer. Ce modèle tirerait-il son « origine » de ce que nous concevons de nous-mêmes, c’est-à -dire des êtres naissants, vivants et mourants un jour? Nous l’aurions appliqué, avec l’aide du concept de temps passé et futur, à l’ensemble de cet univers d’énergie vibratoire?
Contrariés, épuisés en imaginant que notre mortelle condition est un fait hautement véridique, que cela nous frustre au plus haut point, que l’ignorance et la paresse nous font stagner sur ce que nous sommes dans l’absolu, sont-ce ces multiples raisons et tant d’autres qui nous incitent à nous venger, à réclamer absolument un début et une fin à tout? Nous nous reproduisons (organes reproducteurs) pour remplacer et être remplacé à notre tour, suggérant par là que ce qui est à venir sera meilleur que ce qui est déjà , pareil à un plan économique de développement à court terme. Nous cautionnons le passé et justifions la perpétuation de l’espèce et ses biens de consommation dans l’expectative d’un monde meilleur, plus facile, tendant vers des sociétés de loisirs et de divertissements. Toujours dans l’illusion de gagner du temps de qualité. C’est se regarder dans un miroir sale et penser que nos vêtements le sont aussi. Changer ceux-ci ne rendra pas au miroir sa propreté.
Je préfère le délire des grandeurs que de lire la petitesse des limites. À l’heure actuelle, le passé nous crie que les ressources naturelles ne sont pas inépuisables, que le renouvellement de la matière est un leurre. Il va même jusqu’à concevoir un délai incontournable pour cette petite boule bleue qu’est la terre. Comment ne pas y croire, alors que la propagande environnementale déploie d’effroyables astuces pour nous en convaincre? Ce qui me fait avancer de telles bêtises s’inspire probablement de mon outrageux espoir en l’infinie créativité de la race humaine. Quand une infime partie de la planète, celle de la sphère des mammifères pensants, aura admis par expérience et en toute conscience que l’on se crée soi-même, le passé/futur basculera éternellement dans le présent. Nous redeviendrons ce que nous avons toujours été, qui a été oublié, occulté, c’est-à -dire des êtres créateurs de nos vies aux potentiels illimités. D’ici là , beaucoup de résistance coulera sous les ponts.
ÉDITIONS 180 DEGRÉS
MÉMOIRE, ELLE REVIENT
Mais avant, il est bon de se rappeler qu’il conçut et échafauda l’Histoire afin que son histoire puisse devenir réalité. De la vraie graine de Jésuite. D’emblée, reconnaissons que cette toile, que ses ramifications, sont une œuvre d’art, la perfection même du summum de la pensée. Prosternons-nous (encore?) devant ce maître incontesté de l’univers qui trône sans crainte de chuter. Ô, Grand Architecte de nos habitudes, ta puissance n’a d’égale que l’adhésion que nous t’accordons.
On observant avec nos sens ce qui nous entoure, nous constatons que tout ce qui est et existe se transforme, change, se métamorphose. Pour que le langage et l’image de ces phénomènes soient communs, compréhensibles par tous, nous avons appelé cela la mort. Une chose étant un certain « temps » et n’étant plus dans un « temps » suivant indéterminé. Ou bien, les sens la percevant un moment donné et l’instant d’après n’y ont plus accès. Sa « disparition » ou son absence versus sa présence précédente nous font dire, dans le cas d’êtres vivants, plantes, animaux, humains, que la vie qui les animait n’est plus de ce corps et donc qu’il s’agit bel et bien de mort. Et parce que nous avons la conviction que c’est ainsi que cela se déroule, le manège ne s’arrête pas de tourner. Le physique n’accorde de réalité qu’à la réalité physique, le reste il le balance dans des mondes imaginaires, fictifs, sans doute inexistants. C’est le propre de sa nature. Sans cela il ne pourrait survivre, croit-il.
L’acteur principal de tout ce cinéma, je vous l’écris en mille, c’est le passé/futur. Le passé et son pendant, le futur, a acquis une notoriété sans borne. Il a su tisser ses origines hors de toutes frontières accessibles à l’esprit humain. Il a construit des tunnels dans les méandres de la raison, de la cohérence, afin que sa trace soit impossible à retrouver. Non seulement ça, son ingéniosité enseigne que sans passer par lui pour comprendre ce que nous vivons il serait impossible d’arriver à une conclusion satisfaisante, claire et juste du déroulement de notre vie. Nous devons constamment l’invoquer, le mettre en référence pour qu’il puisse, de sa fabuleuse lointaine lumière, nous éclairer sur les aspects du quotidien de l’humanité. Avec sa détermination et son audace, nous avons été convaincus d’acheter la certitude de sa présence. Ce dont il se doutait et redoutait aussi le plus, c’est que sa présence soit usurpée par le présent, relayant le futur comme simple hypothèse. Car, malgré ses apparences de réalité, il n’est pas dupe de lui-même, puisqu’il se sait éphémère et faux.
Hélas, ce savoir qu’il voulut garder secret pour que nous puissions continuer d’émettre une date de péremption sur tout ce qui se fabrique et vit est maintenant à découvert. Le secret est rompu, dévoilé, transcendé. Nous savons dorénavant que le passé, et son jumeau le futur, ne peuvent exister réellement par eux-mêmes. Il n’a ni volonté ni autonomie personnelle. Nous y avons pourtant cru. C’est terminé. Ces deux aspects d’une même face (à claques) trouvant leur seul souffle de vie qu’à travers le présent, ce qu’ils voulaient à tout prix éviter… que nous le sachions. Désormais impossible de plonger dans le passé ou de se propulser dans le futur sans le faire à partir du présent. Essayez donc de revenir dans le passé ou d’élaborer ce que sera demain sans le faire dans le ici et maintenant. Vous est-il possible de prouver le passé ou le futur sans être dans le moment présent de ce que vous tenter de faire? Nous ne pouvons certifier que jadis et naguère pas plus qu’ultérieur ont existé ou existeront. L’élaboration de leur réalité dépend uniquement du « temps » présent que l’on veut bien leur consentir.
J’en conviens, c’est un long préambule pour exprimer qu’apposer des dates d’expiration sur les objets comme sur le vivant est totalement saugrenu. Le néant serait – possiblement – le seul état probable avant un « commencement » et après une « fin », sans lien ni continuité? Le capitalisme exige des échéances qui stimulent l’économie, fait dépenser tout en inculquant l’idée de sécurité et de protection pour le consommateur. L’utilisation de nos sens pour voir, sentir, toucher, goûter est relayée et se noie sur un seul point, une date. Plutôt que d’évaluer les situations au jour le jour, nous répétons le passé. Une fois, il nous est arrivé de croire à la mort. Depuis, nous ne cessons de l’actualiser en nous et par ricochet autour de nous. Tous nos produits de consommation sont fabriqués pour ne pas durer. Ce modèle tirerait-il son « origine » de ce que nous concevons de nous-mêmes, c’est-à -dire des êtres naissants, vivants et mourants un jour? Nous l’aurions appliqué, avec l’aide du concept de temps passé et futur, à l’ensemble de cet univers d’énergie vibratoire?
Contrariés, épuisés en imaginant que notre mortelle condition est un fait hautement véridique, que cela nous frustre au plus haut point, que l’ignorance et la paresse nous font stagner sur ce que nous sommes dans l’absolu, sont-ce ces multiples raisons et tant d’autres qui nous incitent à nous venger, à réclamer absolument un début et une fin à tout? Nous nous reproduisons (organes reproducteurs) pour remplacer et être remplacé à notre tour, suggérant par là que ce qui est à venir sera meilleur que ce qui est déjà , pareil à un plan économique de développement à court terme. Nous cautionnons le passé et justifions la perpétuation de l’espèce et ses biens de consommation dans l’expectative d’un monde meilleur, plus facile, tendant vers des sociétés de loisirs et de divertissements. Toujours dans l’illusion de gagner du temps de qualité. C’est se regarder dans un miroir sale et penser que nos vêtements le sont aussi. Changer ceux-ci ne rendra pas au miroir sa propreté.
Je préfère le délire des grandeurs que de lire la petitesse des limites. À l’heure actuelle, le passé nous crie que les ressources naturelles ne sont pas inépuisables, que le renouvellement de la matière est un leurre. Il va même jusqu’à concevoir un délai incontournable pour cette petite boule bleue qu’est la terre. Comment ne pas y croire, alors que la propagande environnementale déploie d’effroyables astuces pour nous en convaincre? Ce qui me fait avancer de telles bêtises s’inspire probablement de mon outrageux espoir en l’infinie créativité de la race humaine. Quand une infime partie de la planète, celle de la sphère des mammifères pensants, aura admis par expérience et en toute conscience que l’on se crée soi-même, le passé/futur basculera éternellement dans le présent. Nous redeviendrons ce que nous avons toujours été, qui a été oublié, occulté, c’est-à -dire des êtres créateurs de nos vies aux potentiels illimités. D’ici là , beaucoup de résistance coulera sous les ponts.
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Jackie Ma
Philippines have a 90% literacy rate. It proves that Education is of primary concern in the country.
best medical colleges in philippines for indian students
UV Gullas College of Medicine is one of Top Medical College in Philippines in Cebu city. International students have the opportunity to study medicine in the Philippines at an affordable cost and at world-class universities. The college has successful alumni who have achieved well in the fields of law, business, politics, academe, medicine, sports, and other endeavors. At the University of the Visayas, we prepare students for global competition.
University of Perpetual Help System Dalta Top Medical College in Philippines
University of Perpetual Help System Dalta (UPHSD), is a co-education Institution of higher learning located in Las Pinas City, Metro Manila, Philippines. founded in 1975 by Dr. (Brigadier) Antonio Tamayo, Dr. Daisy Tamayo, and Ernesto Crisostomo as Perpetual Help College of Rizal (PHCR). Las Pinas near Metro Manila is the main campus. It has nine campuses offering over 70 courses in 20 colleges