LA CHINE TERMINE SON MASSACRE

 

Mes très chers lecteurs, c’est la larme à l’œil et le verre dans les mains que je vous écris ce papier. C’est l’horreur dans la gorge et la rage au ventre que j’écris ces lignes. Je me souviens, lorsque l’an 2000 a sonné, j’étais un gosse, mais je me souviens de m’être dit, le monde de l’après-an 2000 sera plus fort, plus solidaire, plus beau. En réalité, le monde de 2013 représente l’horreur camouflée par les mêmes salauds qui régnaient et qui, malheureusement, régneront peut-être toujours.

Hier matin, j’ai lu plusieurs journaux et reçu plusieurs invitations de groupe protégeant les droits de l’homme. « Les Tibétains qui refusent de hisser le drapeau chinois sur leurs maisons risquent d’être brutalisés ou tués. Voilà la dernière trouvaille de la Chine pour briser la résistance tibétaine. » Avaaz. Je me suis mis à parcourir les journaux, mais comme à leurs habitudes, les médias donnent peu de place à ceux qui souffrent. Au mois d’octobre 2013, l’International sortait un article où il racontait que des policiers chinois avaient ouvert le feu sur des manifestants tibétains, faisant 60 blessés. Les manifestants souhaitaient obtenir la libération d’un homme qui avait refusé de hisser le drapeau chinois sur son toit. 



Non, ce n’est pas un fameux film de science-fiction. C’est l’histoire de dirigeants chinois qui se prétendent tout-puissants. Ils crachent sur la tête d’un peuple pacifique et déjà opprimé. Les Tibétains déjà à genoux doivent maintenant oublier leur culture et leur fierté. Le 22 octobre 2013, l’envoyé spécial de Pékin Wu Hailong déclarait devant le Conseil des droits de l’homme à Genève que son pays respectait les engagements pris en 2009.



« LES DROITS DE L’HOMME SONT RESPECTÉS EN CHINE. Le gouvernement chinois a pris un engagement solennel selon lequel le monde verrait, lors du prochain examen périodique, une Chine dotée d’une économie plus prospère, d’une démocratie et de règles de droit améliorées, une société plus harmonieuse et des gens globalement plus heureux, a déclaré Wu Hailong. Quatre ans ont passé, et je veux vous dire aujourd’hui que ces recommandations ont été mises en œuvre ou sont en train de l’être, et que nos engagements ont été remplis. »

Vraiment? Voilà pourquoi depuis 2009, 120 Tibétains se sont immolés par le feu en signe de protestation. Voilà pourquoi le 22 octobre, lors des déclarations, des manifestants appartenant au groupe pour un Tibet libre ont hissé une banderole : « La Chine bafoue les droits de l’homme – l’ONU doit se mobiliser pour le Tibet. » Voilà pourquoi les policiers chinois font feu lors de manifestations pacifiques, faites par un peuple depuis toujours pacifique! Les droits de l’homme? Quels droits ont-ils?



Je reprends un peu courage, car le Canada, la République tchèque, la France, l’Allemagne, l’Islande, le Japon, la Nouvelle-Zélande, la Pologne, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Suisse et la Suède demandent à la Chine de défendre la liberté de réunion, de religion et d’association au Tibet. Le groupe Avaaz nous demande de faire circuler l’information. Il souhaite obtenir la plus grande pétition jamais vue pour sauver le Tibet. Leur culture n’est pas complètement morte, certains se battent encore. Montrons à la Chine que nous refusons de fermer, encore une fois les yeux. Pour incarner une grande nation, il faut aussi agir en grand homme. PÉTITION ICI

LES OPINIONS EXPRIMÉES SONT CELLES DE L’AUTEUR ET NE REFLÈTENT PAS NÉCESSAIREMENT CELLES DU PORTAIL DU GRAND MONTRÉAL LaMétropole.com

SOCIÉTÉ MF

SAMUEL BRICAULT AUTEUR & CONFÉRENCIER