Jeudi, 27 mars 2014

COMMENT GÉRER L’ANXIÉTÉ

la reussite

L’anxiété tue les rêves et la réussite. Selon le Larousse, l’anxiété est une inquiétude pénible, une tension nerveuse, causée par l’incertitude, l’attente et l’angoisse. J’ajouterais à cette liste un manque de confiance en soi.

 

Il est très important de travailler à résoudre ce problème lorsqu’on veut réussir dans la vie, parce que l’énergie qu’on perd à s’inquiéter pour tout et pour rien n’est pas bien investie. Utilisez plutôt ce temps pour confirmer vos objectifs, les travailler et les visualiser. Allez-y une étape à la fois. Vous avez mis des années à construire cette façon anxieuse de réagir, elle ne disparaîtra pas en claquant des doigts. Nous sommes anxieux vis-à-vis plein de choses.

DANS NOTRE VIE PERSONNELLE :

  • Notre poids;
  • ne pas avoir un corps parfait;
  • ne pas savoir comment trouver l’âme sœur;
  • ne pas être apprécié par ses amis, sa famille;
  • perdre des choses comme ses clés, son cellulaire;
  • ses finances;
  • une mauvaise relation avec un proche;
  • la peur de perdre son chemin, etc.
AU TRAVAIL :
  • Ne pas satisfaire son supérieur (ou toute figure d’autorité);
  • ne pas être apprécié par ses collègues;
  • e respect des échéances;
  • la qualité des rapports produits;
  • ce que les gens pourraient penser de nous si on faisait ceci ou cela;
  • rater son avion;
  • ne pas avoir la promotion désirée;
  • et encore.
On s’en fait pour tout.

Comment faire pour réduire son anxiété?  

Commençons par réaliser qu’un peu d’anxiété peut être une bonne chose. En autant qu’elle soit bien gérée.

VOICI DEUX EXEMPLES DE BONNE ANXIÉTÉ :
  1. Si vous êtes préoccupé parce que vous voulez que votre travail soit bien fait ou que votre discours soit intéressant ou encore, réussir votre examen, ce sont là de bonnes raisons de vous inquiéter. Ceci vous force à être attentif et à travailler pour vous améliorer et réussir. Devant un événement qui vous rend anxieux, le meilleur moyen de réduire votre anxiété est de bien vous préparer. Par exemple, observons l’anxiété devant un examen potentiellement difficile. Roulez vos manches et étudiez. Subdivisez vos objectifs. Faites ce que vous trouvez le plus difficile en premier, tout en vous gardant des questions faciles, question de ne pas devenir dingue. Si c’est trop difficile, trouvez de l’aide. Faites tout ce que vous pouvez pour vous sentir prêt, de sorte qu’après, vous pourrez vous dire fièrement que vous avez vraiment fait tout ce qui était possible pour bien vous préparer. Ce que je veux dire c’est que l’inquiétude, bien gérée, peut devenir un moteur de réussite. Ceci vaut aussi pour le travail. Si un projet vous paraît trop gros et vous inquiète, subdivisez-le en sous-projets que vous aborderez un à un. Pensez à déléguer ou à demander de l’aide à un collègue.
  2. Le deuxième type de bonne anxiété est lorsque vous vous sentez en danger. Écoutez votre intuition. Si vous stationnez dans un stationnement souterrain, en sachant que vous devrez reprendre votre voiture à une heure du matin, pensez à votre sécurité et, s’il le faut, trouvez un autre endroit pour stationner. S’inquiéter parce qu’on marche la nuit dans un endroit peu sûr est un bon genre d’inquiétude. Prenez de bonnes résolutions pour être en sécurité en tout temps.



Maintenant, pour réduire l’anxiété, vous devez regarder ce qui se trouve dans votre cercle d’influences. Votre cercle d’influences est ce sur quoi, par vos actions, vous avez le pouvoir d’influencer un résultat. Il est totalement inutile d’avoir de l’anxiété vis-à-vis un événement sur lequel vous n’avez aucune influence, comme par exemple le retard de votre vol. Prenez conscience de ces événements et commencez dès maintenant à faire la différence entre les deux. Prenez la décision de ne plus vous inquiéter pour ce que vous ne pouvez pas changer. Mettez plutôt vos énergies sur ce que vous pouvez améliorer.

Admettons que vous êtes toujours anxieux d’être en retard. Pourquoi n’agissez-vous pas en partant plus tôt? Si vous avez peur de perdre vos clés ou votre cellulaire, mettez les toujours au même endroit. Au lieu d’être l’esclave de votre anxiété, reprenez votre destin en main. Commencez dès maintenant à accomplir de petites actions pour devenir de plus en plus serein. Et surtout, observez vos pensées. Si vous vous répétez constamment que vous êtes une personne anxieuse, vous allez le rester. Commencez à changer vos croyances et vos actions et petit à petit, vous serez de moins en moins anxieux et de plus en plus serein.

Je mentionnais que l’anxiété provenait également du manque de confiance en soi. Même principe. On se donne de petits défis et on fait de petites actions et, petit à petit, comme un muscle, on devient de plus en plus solide, serein et de moins en moins anxieux. Par exemple, si vous voulez un jour faire des conférences à grande échelle, commencez avec un petit groupe. Si vous voulez une promotion, analysez le poste et les qualités nécessaires pour l’obtenir. Effectuez une critique honnête de vous-même, de vos compétences, de vos qualités et de vos défauts avec l’aide d’un ami proche ou d’un collègue et élaborez un plan pour vous améliorer.

Un autre élément important est d’être bien entouré. Faites un inventaire des gens que vous côtoyez régulièrement. Sont-ils anxieux eux aussi?  

Avec ces petits trucs, vous vous sentirez moins anxieux et plus en contrôle de votre destin. Vous n’aurez pas l’impression de laisser les autres décider qui vous êtes et comment vous devriez vous sentir. Nous avons souvent l’impression que nous devrions rester la personne que nous étions étant plus jeune ou il y a 10 ans ou 5 ans; c’est faux. À tout moment, nous pouvons redéfinir notre histoire. Si vous voulez plus d’information sur ce sujet, je vous réfère au chapitre 7 de mon livre: Vous avez maigri, et maintenant?




SOPHIE LAMARCHE

OÙ DONNER DE LA TÊTE?
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