QUE POINTE-CLAIRE SE METTE AU FRANÇAIS

 

L’épicentre du problème se trouve dans la municipalité de Pointe-Claire, qui compte 56,7% d’anglophones et 24% de francophones. Devinez lesquels se sentent rois et maîtres? Il y a dans leur ville le fameux centre commercial Fairview, qui se conforme dans sa publicité à la loi 101, et leurs réclames sont donc en français. Si les anglophones ont pu supporter ça durant ces dernières années, leur instinct dominateur refait à nouveau surface et on ne se gêne plus pour exiger de la direction de Fairview des feuillets publicitaires qu’en anglais.

Quelqu’un a même dit que c’était la moindre des choses que l’on s’adresse à eux dans la langue de la majorité.

CE SONT LES FRANCOS LES MAJORITAIRES

Je m’excuse pour ces esprits bornés, mais je rappellerai qu’ils font encore partie de la province de Québec et les francophones forment encore 80% de la population. À moins que Pointe-Claire ne demande son indépendance du Québec. Ça me rappelle la famille d’une de mes ex, particulièrement la mère de celle-ci. Qui demeurait à Montréal depuis peut-être 30 ans et qui jamais n’avait voulu apprendre un seul mot de français. Elle était farouchement cantonnée dans sa langue maternelle et ne voulait pas en sortir. Et c’est de voir comment elle nous tenait nous, les francos, en si piètre estime.

Je me souviens d’être allé un jour dans le bastion de ma belle-famille à Kitchener, en Ontario. Une parente m’avait dit, étonnée : « Oh you’re French?! » vu que je baragouinais l’anglais. Et ma belle-mère de reprendre sur un ton qui ne dissimulait pas son mépris : « Yes, he’s French!! ». Ce sont des gens comme ça qui sont en train d’enflammer leurs congénères. Décidément on ne s’en sortira jamais.

UN RENFORCEMENT DE LA LOI 101

Beaucoup de nationalistes convaincus, au vu des nombreuses entorses à la loi 101, ont réclamé un durcissement des règles. Mais dans un souci de plaire à tous, comme le voulait d’ailleurs René Lévesque, qui était loin d’être un autocrate, on a fléchi, en laissant la loi presque telle qu’elle. Mais pour ma part, même l’accommodement de laisser des inscriptions anglophones en petits caractères est encore de trop. Est-ce qu’à Toronto, pourtant dans le Canada, pays dit bilingue, on accorde une quelconque visibilité au français dans le commerce? En aucune façon.

Pourquoi nous, les francophones, devrions-nous mettre un genou en terre pour ne pas irriter ces anglos si susceptibles? Je vous le dis, il faudra que Pointe-Claire se mette au français et vite, ou qu’ils plient bagages en Ontario.

NUANCE SUR LE FAIT FRANÇAIS

VIVEMENT PHILIPPE SCHNOBB À LA STM