VIVEMENT PHILIPPE SCHNOBB À LA STM

 

J’applaudis à deux mains. Car il était temps de faire le ménage à la STM. Plus encore que moi, c’est notre blogueur Daniel Rolland qui a bondi de joie lorsque je lui ai annoncé la nouvelle. Il n’a jamais raté une occasion de pourfendre l’actuel président Michel Labrecque. On sait que ce dernier a saisi toutes les occasions de faire le pitre sur le Web, alors que des dizaines de milliers d’usagers ont dû écoper de pannes multiples sur le réseau du métro, causées par des défaillances du système informatique rendu désuet.



Sans compter que toutes ces dernières années ont été marquées par des hausses de tarifs, alors que la classe moyenne est étranglée. Et c’était souvent le seul contact annuel de monsieur Labrecque avec la population, pour nous annoncer ces hausses. Et il se préparait déjà à nous refaire le coût, en raison d’un nouvel échelon de tarification d’Hydro-Québec, qui aurait amené une nouvelle augmentation d’un million de dollars en électricité, dont vous et moi allons encore faire les frais. Et j’ajouterais l’insalubrité de l’air ambiant dans le métro l’été, où l’oxygène est raréfié par temps de canicule.



Et à ce chapitre vous savez quoi? Les chauffeurs des rames de métro disposent dans leur cabine de commande d’un système d’air climatisé! Alors vous, les passagers crevez, tandis que les chauffeurs sont gardés au frais. Et à entendre Labrecque, c’était impossible de climatiser les aires publiques du métro.

GASPILLAGE

Michel Schnobb aura fort à faire. Mais ce communicateur exceptionnel, s’il sait traquer le gaspillage, réussira peut-être à bien gérer, sans écraser l’usager. Vous souvenez vous que le Journal de Montréal avait fait sa manchette avec des chauffeurs d’autobus qui parvenaient à se chercher 100 000$ par année avec le temps supplémentaire? Et combien de chauffeurs nous ont raconté des histoires d’horreurs sur la gestion interne. Un véritable capharnaüm.



Si le maire Coderre veut aller se chercher un supplément de capital politique auprès de la population, c’est assurément de ce côté-là. Car ces pannes majeures ont causé des millions de pertes pour l’économie. Pendant ce temps-là notre ami Labrecque se payait un voyage au frais de la princesse à Hambourg pour recevoir un prix et nous envoyer des bye bye. Quel cynisme. Je suis content de le voir dégommé de son poste.

LE CHOIX DE NOTRE COMPTEUR D’HYDRO

Un autre fait me donne des démangeaisons, c’est cette dictature d’Hydro-Québec qui tient mordicus à nous imposer ces compteurs dits intelligents dont on n’a encore aucune garantie de sécurité pour la population. Des ondes malsaines pourraient engendrer des maux non encore identifiés. Et pendant qu’on s’inquiète à ce propos, Hydro force la main de la population à accepter ces compteurs, sinon vous devez payer une pénalité annuelle de 285$.



Mais c’est du fascisme administratif! Aux dernières nouvelles, la société d’État reculerait pour amoindrir le coût de la pénalité. On n’en veut même pas, de pénalité, est-ce assez clair? Et tant qu’on n’aura pas la certitude qu’il n’y a aucun danger pour la santé, personne ne doit nous obliger. Et encore là, c’est à nous de choisir le mode de compteur, sans qu’on soit encore taxé. Au moment où on dénonce l’intimidation dans les écoles, il faudrait peut-être du coup dénoncer l’intimidation faite par Hydro. Les taxeurs, on n’en veut pas.

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