L’annonce de la mort de Paul Desmarais a été pour moi l’occasion de me demander s’il fallait tout dire de la vie réelle de quelqu’un au moment de son décès. Qu’est-ce qu’on devient conventionnel dans le commentaire post-mortem.
Je ne commenterai pas ici le cas de feu Monsieur Desmarais pour la simple bonne raison que je ne sais rien de lui. Et lui-même était un homme terriblement secret. Ça été ailleurs un véritable concert d’éloges. Certains ont dépassé la mesure, comme l’ancien éditeur de La Presse, Roger D. Landry qui est allé le comparer à Jean-Paul II. N’en jetez plus, la coupe est pleine. Peut-être ne le savez-vous pas, mais dans mon métier, je me suis fait une spécialité, celle de faire ce qu’on appelle des « viandes froides ».
C’est-à -dire qu’on affecte quelqu’un dans une salle de rédaction à la préparation de reportages biographiques dans l’éventualité du décès de telle ou telle personne. Tout ça pour ne pas être pris de court surtout au moment d’aller sous presse ou en ondes. Je l’ai fait pour Radio-Canada télé et radio, La Presse, CKAC et même votre organe d’information préférée, La Métropole. Et je me suis toujours fait un point d’honneur de ne pas tomber dans l’angélisme, l’hagiographie pour nommer le mot juste. C’est sûr qu’on est tenu à un minimum de respect à la mémoire du défunt. Mais si quelqu’un avait un sale caractère, ou a commis des frasques qui l’on conduit devant la justice, je ne me suis jamais gêné pour le faire figurer dans le texte.
ON SE SENT OBLIGÉ DE FAIRE DANS LE GRAND HOMME
J’écoutais pleins de témoignages sur Paul Desmarais, de Daniel Johnson fils à Paul Martin en passant par Robert-Guy Scully. A les entendre, un homme comme ça il y en a deux par cent ans. Voulez-vous des violons en sourdine avec ça? Non mais tout de même. Non pas que j’imagine Desmarais en crapule avec de grosses enveloppes brunes. Ça c’est du bas de gamme qu’on laisse aux autres. Dans les salons du capitalisme, on est bien au-dessus de ça. En général ces grands capitaines de la finance vont surtout bénéficier d’informations privilégiées que vous et moi ne possédons pas. C’est un cénacle étroit de gens fortunés qui s’échangent des tuyaux sur telle compagnie qui est à court de liquidités mais qui pourrait redémarrer. Ou bien qu’on s’apprête à changer le zonage d’un certains nombre d’hectares etc. C’est pour cela qu’ils aiment frayer avec le pouvoir. Au plus ils contribuent au financement de tous les partis politiques. Ils les arrosent tous au niveau de la caisse électorale. Ça s’arrête là .
Et ils vont donner parfois un boulot à un politicien qui vient de connaître la défaite, en espérant qu’il se remettra en selle et qu’il reviendra au pouvoir. Mais je retiens des déclarations entendues hier, que tous avaient en commun de ne rien dire. Il y en a qui ont frayé longtemps avec celui qui fut l’homme le plus riche du Québec, comme Paul Martin qui s’est limité à débiter des phrases convenues genre « Quel grand canadien », « C’est un géant qui nous quitte », « Un modèle pour les jeunes québécois ». Je pourrais allonger la liste d’une dizaine d’épithètes du genre. C’est tellement ennuyeux. Moi j’aime savoir si tel défunt avait des accès de colère, des maîtresses ou des amants. S’il a donné des jambettes à l’autre. Tu meurs, et c’est la sanctification quasi immédiate. Que d’hypocrisies. Qui me rappelle que le mensonge est vraiment à tout point de vue le ciment de la société.
Et les journalistes tombent aussi dans le panneau des convenances. Les chroniqueurs financiers hier, se contentaient de rendre hommage au bâtisseur parti de rien. Personne n’a une fiche parfaite. De raconter la véritable histoire des individus n’enlève rien à leur bilan de réussite. Ce sont les petites anecdotes qui nous font mieux comprendre la réelle nature des êtres humains. Je vois ça d’ici au décès de Michèle Richard, « quelle grande artiste » « Une géante du showbusiness » « Un monument de la chanson québécoise » « Une icône du spectacle au Québec » Qui osera dire en ondes ce jour là à LCN que c’était aussi 50 ans de carrière faits de niaiseries. Et rien sur les amours de Michel Louvain le moment venu. J’ai mon titre tout prêt pour l’occasion, « Il était aux dames en bleu »
LES OPINIONS EXPRIMÉES SONT CELLES DE L’AUTEUR ET NE REFLÈTENT PAS NÉCESSAIREMENT CELLES DU PORTAIL DU GRAND MONTRÉAL LAMETROPOLE.COM
J’AURAIS VOULU ÊTRE UN DESMARAIS
LETTRE OUVERTE À CÉLINE LA MORALISTE
C’est-à -dire qu’on affecte quelqu’un dans une salle de rédaction à la préparation de reportages biographiques dans l’éventualité du décès de telle ou telle personne. Tout ça pour ne pas être pris de court surtout au moment d’aller sous presse ou en ondes. Je l’ai fait pour Radio-Canada télé et radio, La Presse, CKAC et même votre organe d’information préférée, La Métropole. Et je me suis toujours fait un point d’honneur de ne pas tomber dans l’angélisme, l’hagiographie pour nommer le mot juste. C’est sûr qu’on est tenu à un minimum de respect à la mémoire du défunt. Mais si quelqu’un avait un sale caractère, ou a commis des frasques qui l’on conduit devant la justice, je ne me suis jamais gêné pour le faire figurer dans le texte.
ON SE SENT OBLIGÉ DE FAIRE DANS LE GRAND HOMME
J’écoutais pleins de témoignages sur Paul Desmarais, de Daniel Johnson fils à Paul Martin en passant par Robert-Guy Scully. A les entendre, un homme comme ça il y en a deux par cent ans. Voulez-vous des violons en sourdine avec ça? Non mais tout de même. Non pas que j’imagine Desmarais en crapule avec de grosses enveloppes brunes. Ça c’est du bas de gamme qu’on laisse aux autres. Dans les salons du capitalisme, on est bien au-dessus de ça. En général ces grands capitaines de la finance vont surtout bénéficier d’informations privilégiées que vous et moi ne possédons pas. C’est un cénacle étroit de gens fortunés qui s’échangent des tuyaux sur telle compagnie qui est à court de liquidités mais qui pourrait redémarrer. Ou bien qu’on s’apprête à changer le zonage d’un certains nombre d’hectares etc. C’est pour cela qu’ils aiment frayer avec le pouvoir. Au plus ils contribuent au financement de tous les partis politiques. Ils les arrosent tous au niveau de la caisse électorale. Ça s’arrête là .
Et ils vont donner parfois un boulot à un politicien qui vient de connaître la défaite, en espérant qu’il se remettra en selle et qu’il reviendra au pouvoir. Mais je retiens des déclarations entendues hier, que tous avaient en commun de ne rien dire. Il y en a qui ont frayé longtemps avec celui qui fut l’homme le plus riche du Québec, comme Paul Martin qui s’est limité à débiter des phrases convenues genre « Quel grand canadien », « C’est un géant qui nous quitte », « Un modèle pour les jeunes québécois ». Je pourrais allonger la liste d’une dizaine d’épithètes du genre. C’est tellement ennuyeux. Moi j’aime savoir si tel défunt avait des accès de colère, des maîtresses ou des amants. S’il a donné des jambettes à l’autre. Tu meurs, et c’est la sanctification quasi immédiate. Que d’hypocrisies. Qui me rappelle que le mensonge est vraiment à tout point de vue le ciment de la société.
Et les journalistes tombent aussi dans le panneau des convenances. Les chroniqueurs financiers hier, se contentaient de rendre hommage au bâtisseur parti de rien. Personne n’a une fiche parfaite. De raconter la véritable histoire des individus n’enlève rien à leur bilan de réussite. Ce sont les petites anecdotes qui nous font mieux comprendre la réelle nature des êtres humains. Je vois ça d’ici au décès de Michèle Richard, « quelle grande artiste » « Une géante du showbusiness » « Un monument de la chanson québécoise » « Une icône du spectacle au Québec » Qui osera dire en ondes ce jour là à LCN que c’était aussi 50 ans de carrière faits de niaiseries. Et rien sur les amours de Michel Louvain le moment venu. J’ai mon titre tout prêt pour l’occasion, « Il était aux dames en bleu »
LES OPINIONS EXPRIMÉES SONT CELLES DE L’AUTEUR ET NE REFLÈTENT PAS NÉCESSAIREMENT CELLES DU PORTAIL DU GRAND MONTRÉAL LAMETROPOLE.COM
J’AURAIS VOULU ÊTRE UN DESMARAIS
LETTRE OUVERTE À CÉLINE LA MORALISTE
Philippines have a 90% literacy rate. It proves that Education is of primary concern in the country.
best medical colleges in philippines for indian students
University of Perpetual Help System Dalta Top Medical College in Philippines
University of Perpetual Help System Dalta (UPHSD), is a co-education Institution of higher learning located in Las Pinas City, Metro Manila, Philippines. founded in 1975 by Dr. (Brigadier) Antonio Tamayo, Dr. Daisy Tamayo, and Ernesto Crisostomo as Perpetual Help College of Rizal (PHCR). Las Pinas near Metro Manila is the main campus. It has nine campuses offering over 70 courses in 20 colleges.
Southwestern University PHINMA globally recognized university in Cebu city, Philippines facilitating educational service from 1946. With the sole aim of serving the world by providing an accessible, affordable and high quality education to all the local and foreign students. SWU PHINMA is undergoing continuous changes, and shaping itself as the best leader with major improvements in academics, technology, and infrastructure also in improving the quality of student life.