On commence à bailler si on se met à l’écoute de la Commission Charbonneau. Un vrai bon somnifère. Comme si tout avait été dit. Et en plus, elle tarde à livrer la marchandise. Et attention à la jolie facture, au-delà de 40 M$!
D’abord il faut savoir que cette téléréalité, dont les cotes d’écoute baissent dramatiquement, a coûté jusqu’à présent, 21 M$ pour deux ans d’enquêtes et d’audiences. Et aucun coupable. Comme je l’ai d’ailleurs dit dans un blog antérieur, au Québec il n’y a jamais de coupables. On entend donc ce qu’on appelle des témoins, au sens de livrer un témoignage. Je vous dirais que de tout ce que les gens ont retenu de spectaculaire, c’est le système de collusion à Montréal avec des bandits très pittoresques et le système de gangstérisme à Laval.
À part ça on s’ennuie à mourir. En somme, pour l’essentiel, tout avait déjà été dit en décembre dernier. Mais là , la juge Charbonneau, un peu gourmande, en voulait plus encore. En mars dernier elle a demandé une rallonge qui nous mènera jusqu’en 2015. Avec un supplément de 14 M$ au budget initial. En contrepartie, le gouvernement avait osé demander qu’elle produise un petit rapport. Juste pour savoir quelles conclusions on pouvait bien dégager. C’était la petite monnaie d’échange, je te rallonge mais fais-moi un rapport.
Eh bien à la fin janvier, la Commission a conclu dans un maigre document de 28 pages que n’importe quel cégépien en techniques policières aurait pu pondre, qu’on n’était justement pas en mesure de livrer le rapport tel que demandé. Pour deux raisons. Entre autres qu’il était « prématuré de proposer des pistes de solutions » et surtout qu’il était « trop tôt pour tirer des conclusions ».
ON NOUS RIT EN PLEINE FIGURE
Franchement, se faire niaiser de la sorte. Elle se dit dans l’impossibilité de proposer des pistes de solutions. Non mais on le sait, nous, ce qu’il faut faire, c’est de voir à ses affaires de près et de passer au crible tous les contrats et de s’assurer qu’ils sont conformes au prix du marché, comme le ferait n’importe quelle bonne gouvernance. C’est pas sorcier comme solution. La juge, elle, n’est pas capable. Puis incapable non plus de tirer des conclusions. Demandez à l’homme de la rue s’il en a tiré, des conclusions. Tout le monde vous le dira qu’on s’est fait fourré jusqu’au trognon. Ça ne demande pas une maîtrise en administration des affaires.
Mais la meilleure c’est ce matin. Non contente de la rythmique actuelle, la juge prolonge son plaisir en décrétant maintenant des consultations publiques. Vous avez jusqu’au 20 juin pour soumettre votre opinion. Et vous risquez de venir dire votre fion devant ladite Commission l’automne prochain. Regardez bien si elle ne va pas demander un petit supplément, vu le surcroît de travail qui n’avait pas été envisagé. En tout cas on ne s’en tirera pas en bas de 40 M$ et ça peut vraisemblablement voisiner 45 M$.
J’espère que rendu là elle saura nous produire un beau rapport relié en cuir et doré sur tranche. Et en passant savez-vous combien touchent les procureurs qui chatouillent les bandits comme le ferait une mouche agaçante? 240$ de l’heure! On peut bien être dans le trou. Moi je suggère à la très honorable juge Charbonneau d’organiser un bal masqué bénéfice pour aider à éponger le coût des travaux. Avec pour thème « Devinez où se trouve la juge Charbonneau? » Les bandits qui ont témoigné seraient invités et on pourrait leur demander des autographes.
LES OPINIONS EXPRIMÉES SONT CELLES DE L’AUTEUR ET NE REFLÈTENT PAS NÉCESSAIREMENT CELLES DU PORTAIL DU GRAND MONTRÉAL LAMETROPOLE.COM
DOUCES LES FEMMES?
À part ça on s’ennuie à mourir. En somme, pour l’essentiel, tout avait déjà été dit en décembre dernier. Mais là , la juge Charbonneau, un peu gourmande, en voulait plus encore. En mars dernier elle a demandé une rallonge qui nous mènera jusqu’en 2015. Avec un supplément de 14 M$ au budget initial. En contrepartie, le gouvernement avait osé demander qu’elle produise un petit rapport. Juste pour savoir quelles conclusions on pouvait bien dégager. C’était la petite monnaie d’échange, je te rallonge mais fais-moi un rapport.
Eh bien à la fin janvier, la Commission a conclu dans un maigre document de 28 pages que n’importe quel cégépien en techniques policières aurait pu pondre, qu’on n’était justement pas en mesure de livrer le rapport tel que demandé. Pour deux raisons. Entre autres qu’il était « prématuré de proposer des pistes de solutions » et surtout qu’il était « trop tôt pour tirer des conclusions ».
ON NOUS RIT EN PLEINE FIGURE
Franchement, se faire niaiser de la sorte. Elle se dit dans l’impossibilité de proposer des pistes de solutions. Non mais on le sait, nous, ce qu’il faut faire, c’est de voir à ses affaires de près et de passer au crible tous les contrats et de s’assurer qu’ils sont conformes au prix du marché, comme le ferait n’importe quelle bonne gouvernance. C’est pas sorcier comme solution. La juge, elle, n’est pas capable. Puis incapable non plus de tirer des conclusions. Demandez à l’homme de la rue s’il en a tiré, des conclusions. Tout le monde vous le dira qu’on s’est fait fourré jusqu’au trognon. Ça ne demande pas une maîtrise en administration des affaires.
Mais la meilleure c’est ce matin. Non contente de la rythmique actuelle, la juge prolonge son plaisir en décrétant maintenant des consultations publiques. Vous avez jusqu’au 20 juin pour soumettre votre opinion. Et vous risquez de venir dire votre fion devant ladite Commission l’automne prochain. Regardez bien si elle ne va pas demander un petit supplément, vu le surcroît de travail qui n’avait pas été envisagé. En tout cas on ne s’en tirera pas en bas de 40 M$ et ça peut vraisemblablement voisiner 45 M$.
J’espère que rendu là elle saura nous produire un beau rapport relié en cuir et doré sur tranche. Et en passant savez-vous combien touchent les procureurs qui chatouillent les bandits comme le ferait une mouche agaçante? 240$ de l’heure! On peut bien être dans le trou. Moi je suggère à la très honorable juge Charbonneau d’organiser un bal masqué bénéfice pour aider à éponger le coût des travaux. Avec pour thème « Devinez où se trouve la juge Charbonneau? » Les bandits qui ont témoigné seraient invités et on pourrait leur demander des autographes.
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University of Perpetual Help System Dalta (UPHSD), is a co-education Institution of higher learning located in Las Pinas City, Metro Manila, Philippines. founded in 1975 by Dr. (Brigadier) Antonio Tamayo, Dr. Daisy Tamayo, and Ernesto Crisostomo as Perpetual Help College of Rizal (PHCR). Las Pinas near Metro Manila is the main campus. It has nine campuses offering over 70 courses in 20 colleges.
Southwestern University PHINMA globally recognized university in Cebu city, Philippines facilitating educational service from 1946. With the sole aim of serving the world by providing an accessible, affordable and high quality education to all the local and foreign students. SWU PHINMA is undergoing continuous changes, and shaping itself as the best leader with major improvements in academics, technology, and infrastructure also in improving the quality of student life.