Je ne sais pas si vous profitez pleinement de votre long congé, mais moi j’ai été aux prises avec un raton-laveur et sa portée qui avaient décidé de devenir locataires chez moi. Bonjour les dégâts.
En même temps quelle métaphore sur l’impuissance à la québécoise. Tous des imbéciles dans les administrations. Vous m’accuserez sans doute d’être le chialeur de service, mais encore là , j’ai pu vérifier une fois de plus combien on dort au gaz dans cette province. Voici les faits. Il y a près de deux semaines, le philosophe de Montréal me téléphone. Il était tout éberlué. Et ça se comprend. Il venait de voir un gros raton-laveur déambulant paisiblement sur notre clôture. Et par après, j’ai eu le loisir de voir à deux reprises ce mammifère au joli petit masque. Bon et puis après.
On doit, je suppose, cohabiter avec la nature. Jusqu’à ce dernier vendredi matin où mon locataire du troisième étage m’informe que la nichée a pris ses quartiers généraux dans le cabanon du bout de leur balcon. Et pour pénétrer dans cet espace, pourtant à la porte bien fermée, la maman raton a partiellement éventré une partie du mur de côté. Il faut voir les griffes de cette bête et les crocs. J’ai donc tenté d’alerter les « autorités ».
PING PONG ADMINISTRATIF
Primo j’ai appelé à la sécurité publique. D’abord, en faisant le 311 des travaux publics, qui ont été incapables de me transférer au service concerné. Quand j’ai fini par y arriver, un agent m’a dit que dans notre arrondissement, ce service était le fait de la Société protectrice des animaux. Pourtant, à la sécurité publique, ils ont bien une voiture spécifiquement identifiée pour la cueillette des animaux errants. Mais on ne s’occupe que des chiens et des chats, pas des animaux dits nuisibles.
Je compose donc le numéro de la SPA. Bonne chance. Un message d’accueil qui vous renvoie à un autre message d’accueil en cas « d’urgence » où vous attend un répondeur! C’est ça la notion d’urgence à la SPA de Montréal. Si votre chien vient de se faire heurter par une voiture, vous risquez que la SPA réponde une heure plus tard. Comme il y avait une adresse courriel, j’ai pris une chance d’écrire un mot, moi qui ne suis pas courriel du tout, j’aime parler au monde en vrai.
Donc, une heure plus tard si c’est pas plus, une jeune femme, se nommant directrice, me fait savoir que les ratons-laveurs, ce n’est pas de leur ressort. Je lui fais remarquer aussitôt que la sécurité publique pellette ça dans leur cour. Étonnement de mon interlocutrice. Je n’ai pas mis de gants blancs pour lui dire que j’en avais ras-le-bol de leur jeu de ping-pong. Et au féministan, madame m’a envoyé paître en me disant de faire ce que je veux.
Elle m’a quand même dit que c’était à moi d’appeler un exterminateur. Eh, là , je n’avais pas envie de faire un déboursé de quelque nature que ce soit. Je paie déjà assez de taxes comme vous. J’ai donc appelé à la faune du Québec. Message d’accueil vers un premier renvoi en mode d’attente, où il n’y a pas de musique de fond, le néant sonore. Et j’attends, j’attends et j’attends encore. Je raccroche aussitôt, fait une autre recherche. Au bout de quoi quelqu’un finit par daigner répondre.
Pour me dire à son tour que ça ne relève pas d’eux. Qu’ils ne s’occupent que du gros gibier. Bref, si je vois un jour un orignal sur la rue Wellington, là ils peuvent se déplacer. « Et en plus attendez de voir, avec les coupures que prévoient le gouvernement », ajoute le préposé. Il a voulu se faire rassurant en me disant que les cas de rage n’étaient même pas de 1%. Mais bref, fin de non recevoir. Le philosophe de Montréal, de son initiative, a rejoint le même service où cette fois, une femme avec ce mot, « désolée » qui fait office de devise provinciale, lui a même suggéré de tenter de se saisir du raton par ses propres moyens en se trouvant une cage… Plus fainéant que ça tu meurs. Et dire qu’on ne se déplace plus, faute d’argent qui a été dérobé, comme on sait, par les Tony Accurso et autres collusionneurs.
BONJOUR LA POLICE
En désespoir de cause, le philosophe de Montréal m’a dit « Appelle donc carrément la police, après tout, un enfant, et il y en a beaucoup dans notre ruelle, peut confondre l’animal avec un gros chat et être mordu ou défiguré. » Vu sous cet angle ç'a bien de l’allure. Je fais le 911 et j’explique la situation. La téléphoniste, vu ce cas spécial, m’a donné le numéro administratif du poste 16. Eh bien me croiriez-vous on n’a pas répondu!! Et on est au poste de police. Je rappelle aussitôt le 911 qui me dit, tenez-vous bien, que le « service à la clientèle » est sans doute occupé… J’étais au bord de l’exaspération.
On a donc décidé d’appeler un expert de ce type de manœuvre, découvert d’ailleurs par le philosophe de Montréal sur Internet. Nous sommes samedi. Un malheur n’arrivant jamais seul, mon même locataire m’apprend que leur réservoir à eau chaude ne fonctionne plus. Or, le panneau électrique se trouve sur le même balcon, à l’opposé du cabanon où mère raton protège jalousement ses petits. J’en ai fais l’expérience en tentant de m’approcher de trop près. J’ai dû déguerpir sur un joli temps. L’expert, qu’on a surnommé l’Indien du fait de son allure amérindienne, devait arriver à 16h. Et pour une question de forte pluie vendredi soir, un chemin de terre se trouvant sur la voie menant à son chalet s’est effondré. Et il a fallu faire une réparation.
J’ai vu le gars opérer. Et force d’admettre que ça valait le 225$ exigé. Car lorsqu’il est monté face à la porte du cabanon, tout pouvait survenir. Il a d’abord trouvé cinq petits âgés de deux mois. Mais là , il nous a dit à tous, les badauds et moi compris, de nous éloigner car la mère alertée allait sans doute surgir d’un moment à l’autre. Comme de fait, elle est arrivée. Et lui de s’en saisir avec sa longue perche. Douze minutes en tout pour enfouir tout ce petit monde masqué dans la cage et aller les libérer dans la nature.
J’entendais mes anglos voisins dire qu’il était temps! Eux tous sur l’aide sociale. S’ils ont donc vu la bête des semaines auparavant, pourquoi, dans un climat de bon voisinage, ne m’ont-ils par alertés plus avant? « Fuck the French » pouvait-on comprendre. Car si la chose c'était produite en avant de chez moi, mes voisines francophones n’auraient pas même mis une heure pour me prévenir. Vous voyez tout de suite les mentalités.
MES CONCLUSIONS
Je ne blâme pas le raton-laveur, qui fait ce pourquoi il est né. Il y va à l’instinct. Et une mère raton protège bien ses petits. Mieux qu’une Québécoise, pour qui on a créé les Clubs des petits déjeuners car leur progéniture n’est même pas nourrie. Mais par contre on trouve aisément le budget pour le joint à fumer. Et voyez les cas de maltraitance qui explosent, au point que la DPJ est débordée. Une mère raton laveur va même, s’il le faut, déchiqueter un immeuble pour mettre ses marmots à l’abri. Et au premier cri de désarroi des siens, elle va accourir. Voir ça, c’était touchant au possible.
Ensuite la dualité avec la communauté anglophone, qui nous hait plus que jamais et qui, sous le régime Couillard, se montre plus arrogante que tout. Ensuite, vous avez vu les administrations se pogner le beigne? Même la police ne répond plus. Ça fait dur en... (mettez ici le juron de votre choix). C’est tellement vrai qu’un essayiste vient de publier chez Boréal un bouquin sur l’immobilisme au Québec. Je vous en reparlerai. J’ai hâte de le lire.
LES OPINIONS EXPRIMÉES SONT CELLES DE L’AUTEUR ET NE REFLÈTENT PAS NÉCESSAIREMENT CELLES DU PORTAIL DU GRAND MONTRÉAL LAMETROPOLE.COM
CET ARTICLE EST VIRAL
À 5 ANS IL AIME PORTER DES ROBES
On doit, je suppose, cohabiter avec la nature. Jusqu’à ce dernier vendredi matin où mon locataire du troisième étage m’informe que la nichée a pris ses quartiers généraux dans le cabanon du bout de leur balcon. Et pour pénétrer dans cet espace, pourtant à la porte bien fermée, la maman raton a partiellement éventré une partie du mur de côté. Il faut voir les griffes de cette bête et les crocs. J’ai donc tenté d’alerter les « autorités ».
PING PONG ADMINISTRATIF
Primo j’ai appelé à la sécurité publique. D’abord, en faisant le 311 des travaux publics, qui ont été incapables de me transférer au service concerné. Quand j’ai fini par y arriver, un agent m’a dit que dans notre arrondissement, ce service était le fait de la Société protectrice des animaux. Pourtant, à la sécurité publique, ils ont bien une voiture spécifiquement identifiée pour la cueillette des animaux errants. Mais on ne s’occupe que des chiens et des chats, pas des animaux dits nuisibles.
Je compose donc le numéro de la SPA. Bonne chance. Un message d’accueil qui vous renvoie à un autre message d’accueil en cas « d’urgence » où vous attend un répondeur! C’est ça la notion d’urgence à la SPA de Montréal. Si votre chien vient de se faire heurter par une voiture, vous risquez que la SPA réponde une heure plus tard. Comme il y avait une adresse courriel, j’ai pris une chance d’écrire un mot, moi qui ne suis pas courriel du tout, j’aime parler au monde en vrai.
Donc, une heure plus tard si c’est pas plus, une jeune femme, se nommant directrice, me fait savoir que les ratons-laveurs, ce n’est pas de leur ressort. Je lui fais remarquer aussitôt que la sécurité publique pellette ça dans leur cour. Étonnement de mon interlocutrice. Je n’ai pas mis de gants blancs pour lui dire que j’en avais ras-le-bol de leur jeu de ping-pong. Et au féministan, madame m’a envoyé paître en me disant de faire ce que je veux.
Elle m’a quand même dit que c’était à moi d’appeler un exterminateur. Eh, là , je n’avais pas envie de faire un déboursé de quelque nature que ce soit. Je paie déjà assez de taxes comme vous. J’ai donc appelé à la faune du Québec. Message d’accueil vers un premier renvoi en mode d’attente, où il n’y a pas de musique de fond, le néant sonore. Et j’attends, j’attends et j’attends encore. Je raccroche aussitôt, fait une autre recherche. Au bout de quoi quelqu’un finit par daigner répondre.
Pour me dire à son tour que ça ne relève pas d’eux. Qu’ils ne s’occupent que du gros gibier. Bref, si je vois un jour un orignal sur la rue Wellington, là ils peuvent se déplacer. « Et en plus attendez de voir, avec les coupures que prévoient le gouvernement », ajoute le préposé. Il a voulu se faire rassurant en me disant que les cas de rage n’étaient même pas de 1%. Mais bref, fin de non recevoir. Le philosophe de Montréal, de son initiative, a rejoint le même service où cette fois, une femme avec ce mot, « désolée » qui fait office de devise provinciale, lui a même suggéré de tenter de se saisir du raton par ses propres moyens en se trouvant une cage… Plus fainéant que ça tu meurs. Et dire qu’on ne se déplace plus, faute d’argent qui a été dérobé, comme on sait, par les Tony Accurso et autres collusionneurs.
BONJOUR LA POLICE
En désespoir de cause, le philosophe de Montréal m’a dit « Appelle donc carrément la police, après tout, un enfant, et il y en a beaucoup dans notre ruelle, peut confondre l’animal avec un gros chat et être mordu ou défiguré. » Vu sous cet angle ç'a bien de l’allure. Je fais le 911 et j’explique la situation. La téléphoniste, vu ce cas spécial, m’a donné le numéro administratif du poste 16. Eh bien me croiriez-vous on n’a pas répondu!! Et on est au poste de police. Je rappelle aussitôt le 911 qui me dit, tenez-vous bien, que le « service à la clientèle » est sans doute occupé… J’étais au bord de l’exaspération.
On a donc décidé d’appeler un expert de ce type de manœuvre, découvert d’ailleurs par le philosophe de Montréal sur Internet. Nous sommes samedi. Un malheur n’arrivant jamais seul, mon même locataire m’apprend que leur réservoir à eau chaude ne fonctionne plus. Or, le panneau électrique se trouve sur le même balcon, à l’opposé du cabanon où mère raton protège jalousement ses petits. J’en ai fais l’expérience en tentant de m’approcher de trop près. J’ai dû déguerpir sur un joli temps. L’expert, qu’on a surnommé l’Indien du fait de son allure amérindienne, devait arriver à 16h. Et pour une question de forte pluie vendredi soir, un chemin de terre se trouvant sur la voie menant à son chalet s’est effondré. Et il a fallu faire une réparation.
J’ai vu le gars opérer. Et force d’admettre que ça valait le 225$ exigé. Car lorsqu’il est monté face à la porte du cabanon, tout pouvait survenir. Il a d’abord trouvé cinq petits âgés de deux mois. Mais là , il nous a dit à tous, les badauds et moi compris, de nous éloigner car la mère alertée allait sans doute surgir d’un moment à l’autre. Comme de fait, elle est arrivée. Et lui de s’en saisir avec sa longue perche. Douze minutes en tout pour enfouir tout ce petit monde masqué dans la cage et aller les libérer dans la nature.
J’entendais mes anglos voisins dire qu’il était temps! Eux tous sur l’aide sociale. S’ils ont donc vu la bête des semaines auparavant, pourquoi, dans un climat de bon voisinage, ne m’ont-ils par alertés plus avant? « Fuck the French » pouvait-on comprendre. Car si la chose c'était produite en avant de chez moi, mes voisines francophones n’auraient pas même mis une heure pour me prévenir. Vous voyez tout de suite les mentalités.
MES CONCLUSIONS
Je ne blâme pas le raton-laveur, qui fait ce pourquoi il est né. Il y va à l’instinct. Et une mère raton protège bien ses petits. Mieux qu’une Québécoise, pour qui on a créé les Clubs des petits déjeuners car leur progéniture n’est même pas nourrie. Mais par contre on trouve aisément le budget pour le joint à fumer. Et voyez les cas de maltraitance qui explosent, au point que la DPJ est débordée. Une mère raton laveur va même, s’il le faut, déchiqueter un immeuble pour mettre ses marmots à l’abri. Et au premier cri de désarroi des siens, elle va accourir. Voir ça, c’était touchant au possible.
Ensuite la dualité avec la communauté anglophone, qui nous hait plus que jamais et qui, sous le régime Couillard, se montre plus arrogante que tout. Ensuite, vous avez vu les administrations se pogner le beigne? Même la police ne répond plus. Ça fait dur en... (mettez ici le juron de votre choix). C’est tellement vrai qu’un essayiste vient de publier chez Boréal un bouquin sur l’immobilisme au Québec. Je vous en reparlerai. J’ai hâte de le lire.
LES OPINIONS EXPRIMÉES SONT CELLES DE L’AUTEUR ET NE REFLÈTENT PAS NÉCESSAIREMENT CELLES DU PORTAIL DU GRAND MONTRÉAL LAMETROPOLE.COM
CET ARTICLE EST VIRAL
À 5 ANS IL AIME PORTER DES ROBES
geometry dash
Philippines have a 90% literacy rate. It proves that Education is of primary concern in the country.
best medical colleges in philippines for indian students
University of Perpetual Help System Dalta (UPHSD), is a co-education Institution of higher learning located in Las Pinas City, Metro Manila, Philippines. founded in 1975 by Dr. (Brigadier) Antonio Tamayo, Dr. Daisy Tamayo, and Ernesto Crisostomo as Perpetual Help College of Rizal (PHCR). Las Pinas near Metro Manila is the main campus. It has nine campuses offering over 70 courses in 20 colleges.
UV Gullas College of Medicine is one of Top Medical College in Philippines in Cebu city. International students have the opportunity to study medicine in the Philippines at an affordable cost and at world-class universities. The college has successful alumni who have achieved well in the fields of law, business, politics, academe, medicine, sports, and other endeavors. At the University of the Visayas, we prepare students for global competition.
Southwestern University PHINMA globally recognized university in Cebu city, Philippines facilitating educational service from 1946. With the sole aim of serving the world by providing an accessible, affordable and high quality education to all the local and foreign students. SWU PHINMA is undergoing continuous changes, and shaping itself as the best leader with major improvements in academics, technology, and infrastructure also in improving the quality of student life.