L’HOMME KOTEX

 

Ce qui m’amène aujourd’hui à vous parler de la domination féminine au Québec, c’est qu’il m’a été donné de vivre, au plan professionnel ces dernières semaines, des moments d’affrontements avec de fieffées incompétentes qu’on ne peut plus remettre en place, protégées qu’elles sont par des hommes qui n’osent même plus les remettre en place. C’est un fait avéré que les sociétés occidentales se féminisent. Mais ici chez nous, cela a pris des proportions hors du commun, au point où le mâle québécois est complètement rayé de la carte.

Et le phénomène prend sa source dans l’expression même de la sexualité masculine à la québécoise. Et en faisant une recherche préliminaire pour ce sujet, je suis tombé sur un répondant anonyme sur un blogue, qui a très bien résumé le malaise sexuel des hommes. Je le cite intégralement :
 
« L’homme en réalité aime le sexe pour coucher. Il aime "goûter et jeter". il aime le sexe tarifé et sans amour. Les mariages étaient de simples compromis financiers et l’homme avait plusieurs maitresses. C’était juste un bon jouisseur et la femme, elle a toujours voulu protéger son foyer et se sentir choisie parmi plusieurs. La femme, ne pouvant devenir un homme, elle va donc faire de lui une femme. Il va donc découvrir c’est quoi le sentiment amoureux. Il sera tendre, va se comporter dans le couple comme une femme. Il va commencer à coucher par amour.

Les débats sur la prostitution (qui soit disant nuit à l’image de la femme) ne sont que très récents. L’homme a toujours aimé aller voir les prostituées et n’y avait jamais éprouvé de remords. Aujourd’hui on a réussi à lui faire croire que s’il va chez une prostituée, c’est qu’il doit être un malade mental. S’il trompe sa femme, il doit lui présenter des excuses, à elle et à ses enfants. En gros il va s’excuser d’être ce qu’il a toujours été. La femme a donc réussi à le cantonner dans le rôle qu’elle lui a donné : devenir comme elle le gardien du couple ».

IL EST DEVENU LA FEMME DU COUPLE

Combien de fois je vois des hommes tenir leur bébé, pousser le carrosse. Certains vont y voir un progrès notable de proximité entre l’homme et son enfant. Je veux bien, jusque dans une certaine mesure. Mais ce qui est arrivé, c’est que la femme a complètement abdiqué son rôle. Elle fait des enfants mais ne s’en occupe pas. Elle les « dompe »  à la garderie et refile pas mal de ses tâches à l’homme. Un peu plus comme l’a écrit avec amusement un chroniqueur, c’est l’homme qui allaitera bientôt et la femme se grattera l’entre-jambes…

UNE PESTE DANS LE TRAVAIL

Le contrôle au féminin, je l’ai éliminé de ma vie car je les tiens toutes à distance. Mais dans le cadre de mon travail, je suis bien obligé de transiger avec des relationnistes femmes. Qui au-delà du strict travail à faire, passent leur temps à nous tenir à distance nous, les journalistes, à nous mettre des bâtons dans les roues au lieu de nous faciliter la tâche, qui doit être leur raison d’être. Je vous donne un exemple qui va vous permettre de comprendre.

Pour les fins de cette chronique je souhaitais parler à l’anthropologue Serge Bouchard. Qui vient de publier un album sur le cinéma québécois. Je souhaitais l’entendre sur la féminisation de la société québécoise. Simplement aussi pour donner du poids à ma perception des choses pour que vous ne veniez pas me dire ensuite que c’est encore sorti de ma seule imagination tordue.

La relationniste a accueilli froidement ma requête. Elle m’a assuré que la demande avait été faite par courriel. « Voyons, lui dis-je, pas de contacts par courriel. C’est urgent, appelez-le sur son cellulaire ». Eh bien depuis vendredi que je suis sur ça, et encore aucun retour d’ascenseur. J’ai bien décodé le message qui est « Va te faire foutre bonhomme, je ne suis pas à ton service ». Et si j’ai le malheur de me plaindre à son patron… Ah! là! Elle va nous sortir le numéro de la victime, que je me fais insistant, que je me suis montré mal poli et quoi encore.

Je me souviendrai toujours de deux relationnistes incompétentes au possible. J’avais écrit longuement à leurs patrons respectifs, détaillant des fautes professionnelles graves. Au lieu de me remercier de signaler ces entorses à la productivité, on me faisait savoir qu’on ne partageait pas mes vues sur leur façon de faire et plus encore, qu’on n’appréciait pas du tout mes commentaires. J’en conclus qu’ils sont victimes eux aussi du syndrome de Stockholm, qui veuille que la personne séquestrée adopte la façon de penser de leurs bourreaux.

UNE HAINE DES HOMMES

Vendredi soir on rediffusait le portrait de la chanteuse Renée Claude dans le cadre des grands reportages. À l’intérieur duquel on a ressorti une interview qu’elle accordait à Denise Bombardier, où elle s’interroge sur le fait qu’elle déteste peut-être les hommes, ajoutant « pourtant je ne suis pas lesbienne ». Et elle n’a pas semblé garder un souvenir impérissable des hommes de sa vie. C’est comme l’animatrice Dominique Bertrand qui regrettait d’avoir souvent eu affaire à des « losers ». Que de haine de l’homme. Et c’est la dictature au féminin. Ne vous aventurez jamais à les critiquer, vous allez vous faire taxer d’avoir un problème avec les femmes ce qui clôt à l’avance toute discussion.

UN CAS TRAGIQUE

La semaine dernière, une ex-compagne qui était un peu ce que les Anglais appellent une « fuck friend » et qui fêtera sous peu ses 65 ans, m’appelle. Son fils venait de sauter devant elle du 26e étage de son balcon. C’était un bipolaire. Mais dans les jours qui ont précédé il n’a cessé de lui rappeler à quel point elle était toujours sur son dos, l’infantilisant au-delà du possible. Et n’en pouvant plus il s’est jeté dans le vide. Pensez-vous qu’elle s’est effondrée totalement? Voyons donc, ce ne peut pas être complètement de sa faute.

Elle s’est trouvée une défense pour ne pas se remettre en question, il était malade. Et tout de suite d’ajouter combien ça coûtait, une réception en vins et fromages pour cent personnes… Moi je vous dis, elles me font peur. Je me tiens loin, c’est trop toxique. Moi je n’ai pas de kotex mais encore une queue, des couilles et un gros cerveau bien entretenu, et toujours l’œil ouvert pour une femme bien dans sa peau qui aime encore les hommes. Je risque d’attendre longtemps. Non, j’ai renoncé à attendre, c’est encore mieux.

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