Mardi, 10 septembre 2013

UN MACHO CONTRÔLE LES FEMEN...

par

C’est la meilleure. On a appris dans un documentaire présenté au festival de cinéma de la Mostra de Venise, que le mouvement Femen, ces contestataires féministes qui dénudent leurs seins pour toutes les causes, est dirigé par un horrible misogyne.

 
La cinéaste Kitty Green a présenté en première mondiale ce documentaire intitulé « L’Ukraine n’est pas un bordel ». Elle promène sa caméra au sein de l’organisation fondée dans ce pays en 2008. Et qu’est-ce qu’on découvre? Qu’un bonhomme, Victor Svyatski, s’est invité dans l’organisation où il exerce ce qu’il nomme un patriarcat féministe! Un macho comme il ne s’en fait plus. Voyez ce qu’il dit de « ses » filles qu’il recrute, très jolies de préférence car ça fait vendre.



« Elles sont faibles et n’ont aucune force de caractère. Elles n’ont même pas le désir d’être fortes. Elles sont soumises, elles manquent de ponctualité et bien d’autres choses qui les empêchent de devenir des militantes politiques ». C’est ce qu’il dit devant la lentille. Au début il avait des réticences à se montrer, puis s’est ravisé.



L’EXEMPLE À NE PAS SUIVRE


On se demande d’une part comment se fait-il que ce triste sire puisse se retrouver comme le grand marionnettiste de ces féministes provocatrices? Et lui de se justifier ainsi : « J’espère que grâce à mon comportement patriarcal, elles refuseront le système que je représente ». Quelle dérive de la pensée. Sur un point je lui donne raison, elles ne doivent pas être vraiment très fortes, effectivement, pour admettre un tel individu dans leurs rangs, et qui plus est, se laisser mener par lui.


À droite, Victor Svyatski, le visage tuméfié après une arrestation musclée le 17 août, que les Femen imputent aux services secrets ukrainiens. À gauche, Inna Shevchenko, photographiée à Venise lors de la présentation du documentaire « L'Ukraine n'est pas un bordel », de Kitty Green.

Car monsieur ne les ménage pas, les traitant de salopes quand bon lui semble. Une des fondatrices des Femen, Inna Shevchenko, a réagi dans le Guardian de Londres, reconnaissant qu’effectivement il fait partie du mouvement, mais que toute l’histoire récente de ces filles a été de s’en libérer. Dans le quotidien La Presse, Nathalie Collard lui reconnaît des mérites de bon vendeur, rappelant que dans Google, au mot Femen on recense presque dix-sept millions de références!

PARLANT DE TOTONS À DÉCOUVERT

Autant Svyatski réussi son racolage médiatique, autant le magazine Clin d’œil veut augmenter son tirage en allumant notre voyeurisme avec ce numéro présentement en kiosque où des personnalités d’ici se montrent « nues ». C’est bien ce mot qui est en mode majeur sur la couverture. Eh bien cette nudité je la cherche. À peine deux ou trois nous montrent leurs seins à l’air libre. Mais la meilleure c’est Anne-Marie Losique, la top aguicheuse, qui ne ménage aucun effet de croupe pour faire sentir sa présence, mais qui se montre dans ces pages les bras chastement repliés devant sa « vitrine » que l’on sait gonflée à bloc grâce à une petite aide à la nature.

C’est d’un ridicule. Vraiment pas fort, le Clin d’œil qui agit de la sorte sous prétexte de soutenir la cause du cancer du sein. Mais qu’est-ce qu’on a peur de se montrer chez nous dans toute sa splendeur. Je ne leur demande pas de nous montrer leur tirelire, c’est-à-dire la fente du devant. On peut leur laisser un petit périmètre d’intimité. Mais qu’est-ce que ça changerait? Vous êtes toutes faites pareilles. Pour un homme c’est une toute autre affaire quand il dévoile sa tubulure. Un véritable tsunami. Imaginez David Beckham exhibant son appendice! C’est l’émeute médiatique. Si vous vouliez, au Clin d’œil, ébranlez le petit village québécois avec vos pseudos nudités? C’est complètement raté.

LES OPINIONS EXPRIMÉES SONT CELLES DE L’AUTEUR ET NE REFLÈTENT PAS NÉCESSAIREMENT CELLES DU PORTAIL DU GRAND MONTRÉAL
LaMetropole.com


L’EMPIRE DU BS
ok