Mercredi, 2 décembre 2015

QUI MÈNERA LE MONDE?

par

« Agiter le peuple avant de s’en servir, sage maxime » – de Talleyrand. Agitez l’épouvantail du loup et tous les moutons se retrouveront sous la cape du berger. L’ONU, le guide suprême.

 
Deux évènements majeurs retiennent l’attention, ou plutôt font entrer dans la tête des gens de leur donner une importance considérable en raison de leur grande diffusion par les média de masse. La guerre en Syrie, avec le glissement de son intérêt vers la cause des réfugié.e.s. L’autre étant la rencontre au sommet des pays signataires sur la présumée protection de l’environnement. Deux situations de crise humanitaire qui, au premier coup d’œil, n’apparaissent pas liées. Cependant unies par une base commune qu’est le méchant humain.

D’un côté il détruit des vies humaines par la guerre et de l’autre, détruit son environnement par la consommation. Afin de palier à ces horreurs, une force magistrale et supérieure doit s’imposer et veiller au grain. Pour que cette autorité puisse agir en toute impunité, les humains auront l’obligation d’accepter d’être dirigés par de purs inconnus pour leur propre intérêt.
 
Ce qui amène à se poser les questions suivantes: sont-ce les dirigeants, les gouvernements, les politiciens corrompus, menteurs, tricheurs qui orientent la vie des peuples, sans égard à leur réel bien-être, ou sont-ce les gens qui remettent leur destinée dans les mains sales de ceux qui les dominent, les poussent à leur perte, qui sont à blâmer? Comment quelqu’un de censé en arrive-t-il à dire stoïquement « que ses dirigeants sont malhonnêtes, inhumains » tout en poursuivant l’idéal de continuer d’être dirigé, manipulé par plus « grand » que lui?



Ces pauvres victimes s’en prennent constamment à ceux qui organisent leur vie publique et privée, par-dessus le marché, sans jamais remettre en question qu’eux-mêmes ont le libre arbitre, qu’ils peuvent du jour au lendemain cessez tout commerce de leur corps et de leurs pensées dans ces échanges où ils perdent tout sur tous les fronts. Dans cet ordre d’idée, regardez comment les pays qui étaient indépendants, autonomes, et tombent les uns après les autres dans des regroupements globaux au détriment de leur identité. L’Union Européenne en est un bel exemple. Suivra l’Eurasie et l’Améro, qui sera aussi la monnaie des deux Amériques.
 
Et parce que je suis un fervent partisan du hasard (sarcasme) pourquoi ne pas voir un corolaire dans cette suite pour le moins évidente que sont le COP21, Agenda 21, 21e siècle? En ratifiant tous les traités et ordonnances qui seront présentés au sommet de l’environnement, les pays se placeront sous l’autorité unique de l’ONU. Vous voyez ce qui se dessine? Le but, avec l’Agenda 21, dont les vraies intentions sont masquées sous un vocable mielleux de développement durable est, selon Rosa Koire, que « (…) nous sommes peu à savoir que les Nations-Unies ont des réglementations très spécifiques pour l’utilisation des terres, réglementations suivies dans chaque ville, chaque région et chaque État dans le monde. Ce projet s’appelle Agenda 21-développement durable et il est basé sur le communautarisme. Nous entendons parler du développement durable, mais rarement de l’Agenda 21.


 
Nous devons comprendre ce qu’est la mondialisation… c’est la standardisation de tous les systèmes (transports, distribution des ressources, l’éducation, etc. dont l’harmonisation est nécessaire entre tous ceux-ci afin de mondialiser le tout. »
 
« Une des stratégies utilisées pour vider les campagnes est d'augmenter progressivement les taxes foncières des zones rurales, et d'appauvrir les agriculteurs, les éleveurs et tous les petits producteurs fermiers en employant la "stratégie de l'édredon", c'est à dire en supprimant leur aides, en les accablant de contraintes et en dévalorisant leurs produits pour ainsi les mettre à genoux et les forcer à vendre leur propriétés et terres pour une bouchée de pain... » Nous pouvons rajouter à ce constat que le but des guerres s’inscrit dans cette pratique. Il crée un mouvement de masse plus grand, plus rapide que le premier. Les deux se combinent merveilleusement. Une emprise totale et complète sur l’ensemble de la planète.

De plus, ces stratégies fallacieuses renforcent l’impérialisme des frontières, réfugié.e.s, migrant.e.s dans son propre pays en même temps qu’une fuite à l’extérieur de celui-ci. Les frontières se ferment de partout, obligeant à une coupe sélective, beaucoup d’appelé.e.s, peu d’élu.e.s. Les pays d’accueil seront divisés à l’interne. Les uns reprochant à leur maître (gouvernement) d’en accepter beaucoup trop avec l’argent des contribuables, les autres l’accusant du contraire, de manquer d’humanité.


 
Conséquences. Division souhaitée et voulue - dualité du bien et du mal – entre les pour et les contre. Dans un camp comme dans l’autre, c’est une des beautés de la chose, il y a renforcement du nationalisme d’État, la fierté d’être un citoyen d’un pays altruiste, compatissant. Ou à l’inverse, ce qui revient au même, se battre contre l’envahisseur, se serrer les coudes, protéger sa propriété privée. Et l’ONU dans tout cela ? Elle montre tout simplement qui est la/le vrai.e boss. Pourquoi ? Parce que les pays en guerre, avec la bénédiction et la participation de l’OTAN, bras armé de l’ONU, et les pays qui reçoivent les demandeurs d’asile, n’ont pas un mot à dire sur qui sera expédié.e ou non dans tel ou tel pays.

En d’autres mots, plus un pays n’est démocratique. Les décisions mondiales se règlent à l’ONU. Les gouvernements transfèrent – il serait plus juste de dire cèdent - leurs pouvoirs dans les mains d’une seule organisation. Son acronyme d’Organisation des Nations Unies indique bien que toutes les nations-pays-gouvernements seront sous l’union d’une seule organisation. Je sais, ça ne saute pas aux yeux, que je suis possiblement un amalgamiste radical. N’ayez crainte, je me tape sur les doigts pendant que je rédige.


 
Agenda21, COP21 signent un aboutissement d’une longue lutte envers l’humanité, soit de faire accepter une uniformisation des pensées, des paroles et des actes du troupeau humain. Un long processus qui commençait à énerver drôlement cette hiérarchie de l’obéissance et de la soumission. Les procédures s’accélèrent, les conflits planétaires se multiplient, les lois ne font plus autorité, remplacées qu’elles sont par les mesures de guerre, droits et liberté confisqués, disparus. Un bon geôlier est celui qui te fait sentir libre dans ta prison.

Le client en aura plus que ce qu’il demande une fois l’ONU bien installée au sommet de la domination. Avec ses tentacules que sont la plus impressionnante et indépendante force de frappe guerrière qu’est l’OTAN, son collecteur de dettes impayées qui s’approprie richesse, ressource et pays qu’est le FMI, l’UNESCO le marchand de chair fraîche pour la pédophilie de ministres, présidents, acteurs et musiciens internationaux et qui remets au passage, entre les mains de l’OMS, une part importante pour les tests de médicaments chimiques, l’empoisonnement par vaccination massive.


 
Les média mainstream alimentent les peurs de tous bords tous côtés. Ils présentent les évènements par segments, fragmentant les suites logiques entre eux rendant difficile voire impossibles à comprendre dans leur vue d’ensemble. Ils ne risqueront pas leur tête à dévoiler les vrais enjeux. Non, ça c’est le boulot ingrat des chercheurs indépendants, ostracisés. Leur patron, ces monopoles de désinformation, exige de rester en surface et d’exhiber ce qui ébranle émotionnellement et empêche la réflexion. Ils n’aborderont pas les phénomènes naturels qui affectent la planète, ne feront pas référence au minimum de Dalton ou au cycle solaire 24 pour expliquer l’influence qu’ils représentent sur nos variations de température, le déplacement des pôles par magnétisme relié aux autres planètes.

Ne trouvez-vous pas étrange que le réchauffement de la planète (qui est dû principalement aux transformations du système solaire) culpabilise, par les climatoconvaincus - financés par les compagnies, les banques et les gouvernements - l'individu personnellement et qu'en contrepartie toute la pollution de l'air, de l'eau, de la terre, est faite par les multinationales qui ne reçoivent que des amendes ridicules tout en continuant leur exploitation? Que les dégâts engendrés sont irrévocables et que ce soit le petit peuple qui doit en assumer les frais? (Vidéos à visionner: Fraud: The Big Lie of Global Warming, pour ne nommer que celles-ci).


 
Les climatoconvaincus ne savent pas ou nient simplement la grandeur de l’être humain; il est créateur à chaque instant de son univers. Comment cet univers peut-il être appelé à disparaître, à ne pas se renouveler sans cesse? Dissonance cognitive à son paroxysme.
 
Les réfugié.e.s demeureront des victimes (article du 18 novembre 2015 qui explique le désastreux sens de victime) sans volonté, vidé.e.s de leur capacité à créer et à gérer leur vie. De plus, une autre catégorie de réfugié.e.s fait présentement son apparition, les réfugié.e.s climatiques. Un autre hasard dû à la rencontre de l’environnement en « France »? (ex France, puisqu’elle est maintenant un État soumis de l’Union Européenne). Nos gouvernements, par l’incitation des peuples à ne plus les supporter, à ne plus leur faire confiance, sont dorénavant accusés des maux de la terre, insolvables, irrécupérables, la potence acclamée comme une libération. Il y en aura une, l’ONU est prête plus que jamais à prendre la relève. La majorité lèvera la main pour l’avoir comme geôlière, se reconnaissant elle-même coupable des crimes envers ses semblables et la nature. Les autres vivront ce moment comme une étape de transition, un tremplin à abandonner le monde illusoire qu’ils ont construit, un moment exceptionnel pour l’humanité.

Merci à Annie Tremblay, directrice Web, correction, images.

ÉDITIONS 180 DEGRÉS

VICTIME: UNE ESCROQUERIE
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