DANIEL ROLLAND, LE MISOGYNE DE LA MÉTROPOLE?

 

Dan, Dan, Dan, enfin, je t’écris ces mots. Contrairement à ta lettre du 5 mai 2014, la mienne n’a pas de but sournois. Sous mon blog À toi, le mec qui bat sa blonde, mon amie, tu avais laissé un message virulent aussi long que mon propre texte. Dans ta lettre, tu ne commentais pas mon billet: non, tu critiquais mon passage à l’émission Second Regard. Pour ce faire, tu avais bien choisi ton blog, puisque j’avais atteint un viral. Six mois plus tard, c’est à mon tour de t’écrire.

Tu remarqueras que j’ai laissé tomber le vouvoiement et que je te surnomme non affectueusement "Dan": c’est parce que je n’éprouve aucun respect pour toi. Voilà, c’est dit, sans détour.

J’anticipe déjà les commentaires de certains lecteurs. Plusieurs, je le sais, diront que je mûrissais ma vengeance contre toi. Ils seront donc étonnés de connaître mon élément déclencheur. Il s’agit de ton blog intitulé Messieurs tenez-vous loin des femmes. D’ailleurs, avant de poursuivre votre lecture, j’invite tous mes lecteurs à consulter ce texte (Tu vois, Dan, j’suis plutôt sympa, je t’apporte des clics en plus d’inviter les lecteurs à se construire leurs propres opinions.),

« Un baiser un peu trop appuyé et tu es fait […] Que peut faire un pauvre hétéro aux couilles remplies à ras bord de liquide séminal, s’il ose un baiser bien senti qui pourrait être jugé par l’autre comme une agression? » Daniel Rolland, Toute vérité est bonne à dire.

Dan, un baiser un peu trop appuyé, c’est l’euphémisme de l’agression. Normalement, quand deux personnes s’embrassent, un consensus verbal ou non verbal a été établi. Si une personne pose ses lèvres sur celles d’un autre individu et que ce dernier ne réagit pas, l’instigateur doit retirer sa bouche, sans attendre.

Autrement, je considère que le premier agresse le deuxième. Bien entendu, certains signes peuvent être mal interprétés, mais je prétends qu’en moins d’une seconde, tu sais si le désir est réciproque ou non. Si le désir ne l’est pas, il est de ton devoir de te retirer et de formuler des excuses.

Dans ton blog, tu parles d’un restaurateur qui a truffé sa chambre de caméras pour avoir sous la main des preuves en sa faveur au cas où ça virerait mal. WTF? Ce mec, ton restaurateur, c’t’un crackpot. Sans le consentement de ses partenaires, il enregistre leurs ébats sexuels: eh ben ça, c’est criminel, mon vieux. Toi qui dénonces les injustices, ton exemple se trouve en contradiction avec ce que tu prétends défendre.

Le pire, dans tes blogs, c’est le ton misogyne que nous détectons tous et que tu emploies constamment: l’es-tu, misogyne? Détestes-tu les femmes?

« Lui veut purement s’amuser; est-ce possible? Alors qu’elle, voudra une relation sérieuse? L’homme se met en ménage pour avoir du sexe et la femme donne du sexe (trop peu) pour agripper un mec et l’encabaner. » Daniel Rolland.

What? À quelle époque vis-tu, Dan? Les femmes aussi ont des désirs sexuels et plusieurs d’entres elles baisent parce qu’elles en ont envie et ne recherchent pas nécessairement une relation sérieuse.

Ça, c’est notre réalité d’aujourd’hui.

Je l’admets, tu es un journaliste de talent avec une belle plume et tout… Par contre, tu as l’humanité d’un fromage et l’ouverture d’esprit d’un nazi sur la cocaïne. Dans la lettre que tu m’as écrite, tu me juges sur dix minutes de reportage. Dix fucking minutes. Pourtant toi, un journaliste d’expérience, tu devrais savoir que le tournage a duré plus de six heures. Sur six heures, le réalisateur a choisi de mettre en séquences dix minutes. Got it?

Je ne ferai pas cette erreur. Je t’écris après avoir lu tes blogs durant deux ans, avoir écouté les vidéos que tu faisais pour LaMétropole.com et t’avoir entendu à la radio. Voilà pourquoi moi, je n’ai pas besoin de me cacher derrière des pseudos pour t’écrire ce que je pense réellement. Je le fais publiquement, en connaissant les impacts que cela pourrait avoir sur ma carrière et la tienne. 

Parlant de ta carrière, comment souhaites-tu que l’on se souvienne de toi? Pour tes blogs plus haineux les uns que les autres? Pour tes billets et tes lettres colorées d’intolérance, de provocation et de jalousie? Un bel héritage, bravo! Daniel Rolland, le misogyne de La Métropole, ça sonne plutôt bien.

Dan, j’espère que tu interpréteras ce blog comme étant une critique constructive et non une attaque personnelle; car comme tu le dis si bien, toute vérité est bonne à dire, et celle-là, il me fallait l’écrire.

LES OPINIONS EXPRIMÉES SONT CELLES DE L’AUTEUR ET NE REFLÈTENT PAS NÉCESSAIREMENT CELLES DU PORTAIL DU GRAND MONTRÉAL LaMétropole.com

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